Je conduis la 1ère dépanneuse électrique en France !

La suite est racontée par Sullyvan, que nous avons rencontré au siège de STAVI Aquitaine, à Bassens (33).

Sullyvan, depuis combien de temps conduis-tu cette dépanneuse électrique ?

Depuis un peu plus d’un an maintenant, je n’utilise plus que celle-ci. Lorsqu’on a demandé un volontaire, je me suis présenté. Je m’en sentais capable et surtout, je n’avais aucune réticence à tester ce nouveau matériel. Je m’en souviens très bien, nous l’avons reçue en 2024 pour le salon du dépannage, qui se tenait à Bordeaux. J’étais très impatient d’aller sur le terrain avec.

 

Comment se sont passés les débuts, étais-tu anxieux ?

Au départ, nous avons effectué des essais sur des petits trajets pour vérifier les capacités d’autonomie, car en effet, nous étions inquiets sur la gestion de la charge. Puis nous nous sommes très vite adaptés pour bien organiser le temps de charge, soit pendant le week-end, soit la nuit.

 

Où se trouve la borne de recharge ?

Sur le parking du siège, à Bassens. Mais en fonction des interventions, je n’ai parfois pas besoin de revenir charger. Je vais chez moi avec le véhicule et je ne le branche à Bassens que tous les 2 ou 3 jours.

 

STAVI Aquitaine dépanne aussi bien les voitures que les camions. En termes de puissance, la dépanneuse électrique peut-elle se comparer aux modèles classiques ?

Totalement, sur ce point-là il n’y a aucune différence.

 

Quelles sont les autres différences alors ?

Le confort dû à l’absence de bruit. La baisse de niveau sonore est impressionnante. C’est d’ailleurs un point qui interpelle toutes les personnes que nous dépannons. Elles s’étonnent de ne rien entendre, et posent des questions. Les riverains, les forces de l’ordre, les clients et nous, les conducteurs, tout le monde apprécie. Quant à moi, j’aurais du mal à revenir au moteur thermique !

L’autre particularité est d’apprendre à rouler en économisant la batterie. Et là, j’applique tout simplement les principes de l’écoconduite : arriver rapidement à la vitesse souhaitée et anticiper les freinages. C’est marrant, car on voit tout de suite l’impact de sa conduite sur le niveau de charge.

 

Qu’as-tu ressenti à être le premier conducteur d’une dépanneuse électrique en France ?

C’est une vraie fierté pour moi évidemment ! Je participe à des salons professionnels, je fais des démonstrations à Bassens ou lors d’événements. D’ailleurs, nous sommes maintenant plusieurs conducteurs de STAVI Aquitaine à utiliser des dépanneuses électriques puisque STAVI Aquitaine en possède deux, un modèle Renault et un Volvo. On voit bien que les mentalités évoluent et que tout le monde est de plus en plus réceptif à cette innovation. Mais nous avons été précurseurs !

 

 

 

 

Christophe, directeur du réseau santé

Tu es arrivé en 2021 en tant que directeur du réseau santé. Cela correspond-il à ton parcours antérieur ?

Oui car j’ai toujours travaillé dans le monde du transport, soit comme responsable d’agence, directeur de filiale ou comme responsable opérationnel dans des grands groupes. J’ai également exercé des missions de management de transition. En 2021, j’ai répondu à une annonce de GT Solutions parce que l’entreprise m’attirait, autant par les métiers que par l’état d’esprit.

 

Confirmes-tu cette perception, 4 ans après ?

Complètement. Je trouve qu’il y a un côté start-up chez GT solutions, parce que tout est évolutif. Aucune situation n’est gagnée, nous devons faire preuve d’adaptabilité . Cette dynamique est stimulante !

 

Le secteur de la santé a-t-il des particularités ?

La traçabilité permanente des produits et l’absence de non-conformités sont essentielles. Dans notre cas, pour continuer à travailler avec de grands acteurs du secteur, nous devions absolument nous engager dans une démarche de certification.

 

Tu as donc les deux responsabilités, santé et qualité ?

Les deux sujets sont indissociables en effet. En 2022, nous avons choisi de reconstruire tout le système de management de la qualité dans les agences GT solutions Réseaux Spécialisés. Cette initiative a été couronnée de succès puisque nous avons été certifiés ISO 9001 en 2023. Ce certificat est valable 3 ans, avec des audits annuels intermédiaires qui nous aident à progresser sans cesse.

La démarche d’amélioration n’est possible qu’avec l’engagement de tous les collaborateurs. Cela demande un changement d’organisation et la mise en place de nouvelles procédures, mais surtout l’émergence d’une « culture de la qualité » au sein des équipes. Nous avons désigné par exemple un référent santé dans chaque agence. Ce dispositif constitue un élément rassurant pour nos clients santé, et produit de bons résultats.

Autre illustration de cette culture qualité menée sur le terrain : les GT 5 et GT 30. Sur les plateformes GT Réseaux Spécialisés, les salariés participent à des points réguliers qui permettent de passer en revue tous les indicateurs qualité de la veille (GT 5, pour 5 minutes) ou de la semaine (GT 30, pour 30 minutes).

 

Qu’apprécies-tu le plus dans tes fonctions ?

Le travail d’animation auprès des équipes ; le suivi des clients, toujours très engageant ; et le fait de gagner des matchs, comme celui de la certification. Ce fut une vraie victoire collective !

J’assure également la formation des affréteurs sur les techniques de négociation. J’anime ces modules en collaboration avec Rodolphe, responsable affrétement et plan de transport. La formation est une activité très prenante, qui demande beaucoup d’énergie. Mais que c’est gratifiant de transmettre et de rencontrer tous les affréteurs de GT solutions !

 

Une autre fierté à partager ?

En 2025, Medline nous a choisis pour intégrer le 1er camion électrique de sa flotte, pour assurer des livraisons dans Paris. Cette preuve de confiance est le résultat de tout le travail mené depuis 4 ans, au niveau de la qualité. Elle récompense aussi l’engagement de GT solutions en faveur d’un transport décarboné.

Christophe, responsable qualité et réseau santé GT solutions

Pauline voit la communication à 360°

En 2018, tu termines un master RH en alternance dans un grand groupe aéronautique et… ?

Et j’avais décidé de m’accorder une pause, puisque j’avais enchaîné deux masters, le 1er en droit puis celui en RH, mais j’ai vu passer une offre d’emploi de GT solutions. J’ai postulé et au final, il n’y a pas eu de battement, j’ai été recrutée tout de suite ! J’étais chargée de créer un outil afin de vulgariser le droit social auprès des managers et des responsables de service.

 

C’est-à-dire ?

La demande était de donner des clés aux exploitants, au travers d’un outil, pour les accompagner dans la compréhension de certaines notions RH, et dans le suivi de l’évolution des règles de droit. Le discours peut être un peu aride, ce qui m’a obligée à rendre cet outil attractif. Voilà comment je suis arrivée à aborder des problématiques de communication et de mise en forme. Au final, ce travail a débouché sur la création d’un support qui prend le nom de Book RH.

 

Assez rapidement donc, tu arrives sur des missions de communication

Oui, car les besoins de l’entreprise évoluaient. Il y a eu l’émergence des réseaux sociaux, l’intégration de nouveaux métiers et de collaborateurs avec des reprises de structures externes, ainsi qu’une vraie tension sur le recrutement. Toutes ces évolutions nécessitaient une personne responsable de communication à temps plein. J’occupe ce poste depuis 2021.

 

Y a-t-il des passerelles entre le droit et la communication ?

Mes études de juriste m’ont appris à faire des recherches, à trouver des éléments pour mieux comprendre un sujet, à être rigoureuse également dans la gestion d’un dossier. J’ai appliqué ces procédés pour mener les projets de communication : définir un objectif, élaborer une stratégie, mettre en place une méthodologie et un planning, adapter les messages selon les cibles.

Pour y parvenir, j’ai suivi différents cursus de formation auprès d’intervenants professionnels qui m’ont enseigné toutes les techniques spécifiques à la communication.

 

La com chez GT solutions c’est une évidence ?

La communication fait partie de l’histoire de l’entreprise, autant en interne qu’en externe. Nous cherchons toujours à inclure chaque collaborateur dans l’ensemble des informations et des projets internes, et d’intéresser le plus grand nombre aux actions et à nos métiers. La communication est soutenue par la Direction, et très bien accueillie par les salariés : c’est une vraie chance pour moi !

 

Quels sont les grands thèmes qui constituent les points différenciants de GT solutions ?

Le premier thème est la mise en avant de nos métiers, qui sont encore peu représentés. Puis il y a notre démarche RSE,  elle aussi historiquement ancrée dans notre ADN : la prévention, la QVCT, la formation avec la pépinière et l’École du Conducteur, l’inclusion et évidemment toutes nos innovations en matière de décarbonation de l’activité. Nous sommes pionniers sur ce dernier sujet, C’est donc un axe de promotion important, et c’est toujours plus simple de mettre en avant des actions et des valeurs dans lesquelles je me retrouve.

Enfin, il est nécessaire de valoriser toutes ces actions et de partager la vision de l’entreprise auprès des salariés.

 

Ce que tu aimes particulièrement dans ton travail ?

Le lien avec les exploitants. La culture communication n’est pas innée dans le monde du transport, mais ils perçoivent les enjeux du « faire savoir », surtout en pouvant solliciter une personne dédiée pour leur créer des outils et des supports. Ils sont de plus en plus demandeurs, viennent vers moi avec des envies et des idées. Quand je passe une ½ en shooting photo avec un conducteur, je me régale et lui aussi, ravi qu’on s’intéresse à son quotidien et à son métier.

 

Ton meilleur moment dans la journée ?

Il n’y en a pas de particulier car toutes mes journées sont différentes, y compris au niveau des collègues que je croise, cela change tout le temps ! En revanche, j’apprécie d’avoir des rendez-vous réguliers : un point hebdomadaire avec ma manager Céline, ou encore les comités mensuels de rédaction du Flash, qui sont toujours gourmands et animés… Cette récurrence nourrit ma connaissance transversale sur l’actualité de l’entreprise. C’est important d’être au courant pour assurer ensuite une communication globale à 360° !

 

La pépinière GT solutions, pour faire grandir les talents

La promotion interne a toujours été favorisée dans l’entreprise. Dans cet objectif, la pépinière aide à identifier les potentiels et à accompagner les envies d’évolution des salariés. Un conducteur peut par exemple progresser s’il le souhaite vers d’autres fonctions : tuteur référent, tuteur métiers, Chef de Groupe, etc.

Comment fonctionne la pépinière ?

Les conducteurs candidats sont sélectionnés selon certains critères, détaillés par Céline, chargée de développement Ressources Humaines : « Un comportement exemplaire sur la route et en filiale, l’envie d’évoluer, la mobilité géographique et la patience ! Car parfois, ils passent par l’étape conducteur manager, avant de devenir Chef de Groupe. »

La sélection se fait en mode collaboratif au sein de l’entreprise, avec une personne du service RH et le manager d’une autre filiale. « Lors de cet échange, nous mesurons la compréhension du poste, mais aussi les capacités à gérer le stress, l’esprit d’équipe, la curiosité, l’écoute… autant de qualités indispensables pour devenir Chef de Groupe», précise Céline.

Romain, Responsable d’Exploitation chez GT Centre-Ouest, a participé à l’une de ces sélections. « C’est la première fois que j’effectuais ce type de recrutement pour de l’interne et j’ai trouvé très valorisant d’y être associé. Le concept est enrichissant car j’avais forcément un regard neutre sur le conducteur par rapport aux collègues de la filiale concernée. Si on me sollicite, je referai ce type d’entretien avec plaisir. »

Qu’apprend-on pendant ce cycle d’études ?

L’objectif de la Pépinière est de délivrer un apport théorique sur toutes les dimensions opérationnelles auxquelles le participant va être confronté dans ses futures fonctions, ou pour accompagner une évolution déjà engagée. « Le cursus s’articule autour de 3 grands thèmes : organiser, grâce à des cours de gestion, informatique, mathématiques ; animer autour du management, de la prévention et de la culture d’entreprise. Et enfin communiquer avec la rédaction d’un mémoire final. »

Pour la session 2025 de la pépinière, 6 candidats ont été sélectionnés sur 13 CV reçus. En 20 ans, ce sont 102 conducteurs qui ont été formés pour occuper des missions d’encadrement. Précisions de Céline : « le service RH souhaite ouvrir le dispositif vers plus de fonctions, en créant davantage de passerelles entre les différents métiers de GT solutions : chef de quai, responsable camionnage, agent d’exploitation… Grâce à la pépinière, les possibilités d’évolution seront démultipliées. »

Pépinière GT solutions 2025

Les stagiaires de la pépinière, promo 2025

 

GT solutions on the road…

GT solutions est fier de présenter son nouveau modèle de camion électrique : un camion grue. D’autant qu’il y en a très peu en France. On peut donc parler d’innovation dans la distribution BTP. L’entreprise a décidé de partir à la rencontre de ses clients et prospects spécialisés dans le négoce de matériaux.

Sont concernées par ces road show en 2025 les filiales Sud-Ouest, Occitanie, Rhône-Alpes et Île-de-France de GT solutions. « Nous profitons de ces événements pour intégrer toutes nos expertises métiers (plateforme et Transport routier), et pour faire découvrir l’ensemble de notre offre à nos clients », explique Valérie, Chargée de Missions Commerciales et Marketing, et coordinatrice des road show.

Rencontrer les interlocuteurs régionaux

Conçu comme un événement de proximité, le road show veut être un rendez-vous à la fois convivial et technique, rassemblant une cinquantaine de personnes, de manière à ce que chacun puisse poser ses questions et tester le véhicule. « Nous proposons à nos clients un moment plaisant avec des démonstrations et des essais du camion-grue électrique, d’un tracteur et d’un porteur électriques, complétés par des échanges avec notre service technique et nos équipes commerciales« , précise Valérie.

Donner aux clients un retour d’expérience sur l’électrique

Les premières éditions, qui ont eu lieu les 5 et 11 juin, ont montré la pertinence de ce format d’événement pour nos équipes et pour nos clients, qui ont tous été conquis.

Antoine, Directeur de filiale GT Sud-Ouest, a accueilli un road show en juin. Il revient sur cette expérience inédite : « Ce fut un événement important pour notre filiale, qui nous a permis de réserver un accueil particulier à nos clients et être à l’écoute de leurs besoins. Nos clients ont découvert les opportunités du camion-grue électrique pour la livraison de matériaux en ville. Même moteur allumé, ce véhicule est très silencieux, il ne génère pas de nuisance sonore pour les riverains, notamment tôt le matin. »

Ces démonstrations ont également été complétées par l’expertise du service technique de GT solutions qui a pu donner des informations chiffrées sur l’utilisation des véhicules lourds industriels, ainsi que par le retour d’expérience de nos conducteurs qui utilisent ces modèles depuis déjà 3 ans.

 

 

 

6 conseils pour éviter un accident en descendant du camion

Parmi les accidents constatés, plusieurs raisons sont identifiées :

  • Le comportement du conducteur (non-respect de la règle des 3 points d’appui, mains occupées, saut du camion…)
  • L’environnement autour de la cabine (état du sol, encombrement, éclairage, dévers…)
  • L’état du véhicule (marches glissantes, fissurées…)
  • La configuration du véhicule (marche flexible, hauteur des marches, des poignées…)

 

Idée reçue N°1 : Mon poids n’a pas d’impact sur moi quand je saute !

FAUX ! On multiplie son poids par 7 en sautant, ce qui peut causer différentes lésions. Si on pèse 70 kg, les jambes réceptionnent 490 kg.

 

Idée reçue N°2 : Sauter de la cabine fait gagner du temps ! 

FAUX !  Il faut 3 secondes de plus pour être prêt à sauter.

Les sauts entraînent des lésions sévères :

Le dos : En multipliant le poids par 7, cela accentue l’impact sur les disques intervertébraux, qui jouent un rôle d’amortisseurs entre les vertèbres empêchant le contact entre les os.

Imaginez un ballon de baudruche : si vous exercez une pression avec votre pied, le ballon résistera ; ce qui ne sera pas le cas, si vous exercez une pression de 490 kilos.

 

Les membres inférieurs (genoux, chevilles…) :

Au niveau des genoux et des chevilles, les tendons permettent de maintenir les muscles aux os et les ligaments servent au maintien de l’articulation.

Imaginez un élastique de 2 cm sur lequel vous tirez avec vos mains le plus fort possible (soit une traction maximale de 50 kg), l’élastique lâchera d’un côté. Dans le cas des tendons et des ligaments, ce sera une rupture partielle ou totale.

 

Les 6 bonnes pratiques à adopter :

  • Monter et descendre du véhicule en ayant les 2 mains libres et en respectant les 3 points d’appui fixes et face aux marches.
  • Utiliser toutes les marches d’accès.
  • Porter vos chaussures de sécurité montantes et lacées.
  • Analyser l’environnement autour de vous en vérifiant l’état du sol, l’encombrement, l’éclairage.
  • Vérifier l’état du marchepied (glissant, fissuré…).
  • Prendre en compte les caractéristiques du véhicule (configuration et hauteur des marches, des poignées…) d’autant plus si ce n’est pas votre véhicule habituel.

 

30 fois par jour, ça vaut le coup de faire attention, non ?  

 

GT solutions promeut les jeunes talents

Céline, directrice des Ressources Humaines de GT solutions, revient sur la genèse de cette idée : « Nos métiers du transport et de la distribution sont des secteurs en tension en termes de recrutement, avec parfois une méconnaissance auprès des jeunes. En créant les JT de GT, notre objectif est de faire venir chez nous des profils externes, en proposant à des diplômés Bac + 3 minimum un 1er emploi en CDI ou en alternance, organisé autour de périodes de découvertes. Pendant plusieurs mois, ces jeunes suivent un programme d’apprentissage très varié, où ils apprennent à collaborer avec les différents services de transport de GT solutions : la location de véhicules avec conducteurs, l’affrètement, la distribution spécialisée. Ils se forment ainsi sur tous nos métiers, et de notre côté, nous constituons un vivier de compétences pour en faire nos managers de demain. »

 

Les jeunes diplômés interviennent sur des missions opérationnelles et transverses. Le maître-mot est la mobilité, car ce parcours de découverte les envoie dans les nombreuses filiales et agences de GT solutions, partout en France. Curieux, ouverts à diverses expériences, capables de s’adapter à différents métiers et des configurations régionales très variées, les JT abordent chaque nouvelle mission avec enthousiasme et beaucoup d’énergie, comme le montrent les témoignages de Nathan et d’Emmanuel, participant au dispositif Jeunes Talents GT depuis l’an dernier.

Nathan aime les challenges

« Au début de mon alternance, j’ai réalisé différentes missions au siège de GT solutions à Bassens (33) et en filiales pour mettre en place le système de caméras Samsara chez GT Île-de-France Sud et GT Occitanie, sous la supervision du Directeur des opérations. Je suis actuellement en master management, transport, logistique et commerce international, avec un rythme de 3 semaines en entreprise et 1 semaine à l’école.

Ensuite je suis parti à Vitrolles (13), et j’y suis encore. Sous la direction du Directeur des opérations de  GT solutions Réseaux Spécialisés, je participe à l’accompagnement de l’agence sur différents sujets principalement les litiges, le suivi des partenaires.

Quelle sera ma mission après ? Je n’en sais rien ! C’est bien cette perspective de nouveaux challenges qui me plait dans le dispositif des Jeunes Talents. Il faut être adaptable, mobile géographiquement, et aimer la découverte. »

 

Emmanuel travaille sur la qualité

« Mon intégration s’est déroulée à Garonor (93), pendant 3 mois, pour me familiariser avec l’activité distribution de pneus. Puis j’ai assuré différentes fonctions à St Loubès (33) sur les retours de tournées, ou la préparation de projets comme la gestion des racks et le suivi des appareils de manutention.

Depuis mars 2025, je travaille à St Priest (69) sur une nouvelle mission. Sous la Direction du Directeur Qualité et Réseau Santé, nous menons un audit pour préparer la certification à la norme ISO 9001. Cette diversité de tâches constitue tout l’intérêt du dispositif : entrer en contact avec des interlocuteurs différents, se mobiliser sur des sujets variés… j’apprécie ! »

Emmanuel au 1er plan, entouré par l’équipe de St Priest

La sécurité sur les plateformes : un sujet de chaque instant

À peine déchargés, les pneus des manufacturiers sont triés et rechargés dans les camions. « L’activité automotive est exigeante, en termes de délai, de qualité de service, de gestion de flux, reconnait Angélique, Directrice de l’agence de St Loubès (33). Sur les quais nous avons de nombreux éléments potentiellement accidentogènes à prendre en considération (quais niveleurs, portes à quai, hayons, conduite de chariots, produits lourds et encombrants… Alors nous ne lâchons rien sur le sujet de la sécurité, c’est une préoccupation constante. »

Des points quotidiens et hebdomadaires inscrits sur le planning

Parce qu’en matière de sécurité, il faut répéter et encore répéter, les agences de GT solutions Réseaux Spécialisés ont développé des rendez-vous quotidiens pour aborder ces sujets. Sur la plateforme d’Angélique, deux formats d’animation passent en revue tous les points clés de l’activité : la sécurité bien sûr, mais aussi d’autres indicateurs : le niveau de qualité, les litiges, le suivi des délais de livraison, la productivité, etc.

. Le GT 5 : la durée est de 5 minutes, avec une fréquence journalière. Animé par le chef de quai ou le responsable de service, ce format top chrono concerne essentiellement le personnel de quai de jour et de nuit. Ensemble, ils voient les éléments saillants de l’activité automotive de la veille. Les consignes de sécurité en font partie, avec des rappels réguliers sur le port des équipements de protection individuelle (EPI) ou les précautions à prendre lors des phases de déplacement, chargement et déchargement des pneus.
« Ces points se font à l’embauche, ils constituent désormais une mécanique totalement ancrée dans le fonctionnement des équipes. Je constate d’ailleurs que les collaborateurs posent des questions à chaque fois. Cela montre leur intérêt et le fait qu’ils apprécient ce partage d’informations. Cette partie est notamment mise en avant dans la vidéo de la découverte des métiers du transport et de la logistique : les pratiques et les exigences sécurité varient en fonction de l’activité.»

. Le GT 30 : d’une durée de 30 minutes, sa fréquence est hebdomadaire. C’est Angélique qui assure cette réunion destinée aux Responsables de service de l’agence de St Loubès. À cette occasion, elle dresse un bilan de la semaine écoulée et insiste là encore sur la prévention des accidents.

Les mesures adoptées pour renforcer la sécurité

Angélique en est convaincue, « chacun, quel que soit son poste, est partie prenante dans la sécurité. Si par exemple un agent de quai voit toute personne de l’entreprise ou extérieure à cette dernière arriver sans porter ses EPI, il est en droit de lui dire de ne pas traverser le quai. »
Elle le reconnait, malgré toutes les consignes, un accident peut survenir. Dans ce cas, l’équipe d’encadrement analyse la situation et met en place des actions correctives. Plusieurs exemples illustrent cette démarche :
. Création du « plan de chargement » : ce dispositif structure tous les mouvements d’engins sur les quais et dans l’entrepôt, afin d’éviter les déplacements croisés entre les chariots et les conducteurs.
. Vérification systématique de l’état des chariots. Quand il prend son poste, le manutentionnaire cariste fait le tour du matériel, repère les éventuelles fuites, un flexible abimé, une trace de choc, etc.
. Sensibilisation au chargement des véhicules et aux process de sécurité à respecter par les agents de quai, afin de prévenir les chargements dangereux pour les conducteurs. « Si l’on constate qu’un agent n’a pas suivi la procédure, on intervient auprès de lui pour mener à nouveau une campagne de sensibilisation », précise Angélique.

D’autres actions viennent renforcer ces mesures, telles que le contrôle des CACES des caristes, qui doivent tous être à jour, ou encore la remise d’un livret d’accueil lors d’une embauche. Angélique tient à ce que le nouvel arrivant, qu’il fasse partie des effectifs GT solutions ou qu’il soit intérimaire, dispose des renseignements nécessaires : « A son arrivée, la recrue fait le tour de la plateforme avec le chef de quai, on lui donne les consignes de sécurité, notamment sur le port des EPI, on lui montre les accès de secours et on complète cette visite en lui remettant un livret d’accueil. » Ce document indique les numéros utiles, les contacts des managers, le plan des locaux et rappelle les directives en matière de sécurité. À l’oral comme à l’écrit, la prévention est toujours présente.

sécurité plateforme GT solutions

 

 

 

Les 5 leviers de la politique sécurité de GT solutions

Maxime, y a-t-il une différence entre prévention et sécurité ?

Disons que la sécurité est une notion plus large, qui inclue la prévention. Par définition, cette dernière se situe en amont pour éviter les accidents mais lorsqu’ils surviennent, il faut de toute façon appliquer une démarche globale : analyser les causes du problème, puis mettre en place si besoin des actions correctives, individuelles ou collectives.

 

Comment installe-t-on une culture sécurité ?

C’est d’abord une volonté stratégique qui part de la Direction générale pour être déployée dans toute l’entreprise. En 2024, nous avons adopté une politique sécurité organisée autour de 5 axes. Elle a été annoncée par Matthieu Sarrat, puis relayée par les directeurs du transport routier et des plateformes. Chacun s’est positionné sur des objectifs, et tous ces sujets, y compris l’analyse des accidents, sont vus tous les mois en Comité de Pilotage sécurité dans chaque structure.

 

Quelle est la politique de GT solutions pour limiter les risques ?

Nous avons toujours accordé beaucoup d’importance à la prévention, en prenant en compte l’évolution des thématiques. Actuellement nous travaillons sur 5 axes : usage drogue et alcool / téléphone au volant / réduction de la vitesse / port des EPI et enfin intégration sécurité des salariés.

 

Sur le 1er axe, drogue & alcool, que faites-vous concrètement ?

Les chiffres de la Sécurité Routière montrent que la consommation de drogue et d’alcool représente à eux deux 51% de la mortalité routière (21% pour la drogue et 30% pour l’alcool). Les statistiques de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) font état de 5% des conducteurs routiers positifs aux stupéfiants. Dans le transport, les conséquences d’un accident pouvant être plus graves, nous agissons pour créer un environnement de contrôle constant de ces éléments. Ainsi, chaque nouveau conducteur est testé le 1er jour de son embauche. Je précise qu’il a été averti lors de son recrutement. Un dépistage aux stupéfiants et à l’alcool va être mené en 2025 auprès de l’ensemble du personnel de quai.

 

Le téléphone au volant, vaste sujet, non ?

J’avoue oui ! Les audits sécurité que nous avons réalisés montrent que ce n’est pas un problème sur les quais de chargement/déchargement. En revanche, sur la route… nous avons des progrès à faire pour sensibiliser, encore et toujours. Nous devons apprendre aux conducteurs à ne pas utiliser leur portable, malgré le fait qu’il soit un outil indispensable pour son travail soit pour pouvoir se diriger, prendre contact ou répondre aux clients. Même si le travail l’impose, il est important que nos conducteurs soient pleinement concentrés sur la route et sur leur environnement.

 

3e item, le port des EPI (équipement de protection individuel) ?

Le port des EPI est une des clés à la limitation des accidents du travail. En étant vus et en étant protégés, nos salariés sont moins exposés aux risques d’accident grave. Nos actions concrètes se distinguent en fonction des activités :

. Concernant le transport routier, nous avons revu avec le service Achats tout le référentiel des équipements, de manière à mieux adapter les protections à chaque activité ;

. Sur les plateformes, nous avons créé des affiches et surtout largement communiqué sur le fait que l’ensemble des salariés a un devoir d’exemplarité (conducteur, manutentionnaire, manager, sédentaire). Nous avons donc sensibilisé tous les salariés au port des EPI et à l’importance de transmettre le message à toute personne, qu’elle soit interne ou externe à l’entreprise.

 

La vitesse reste-t-elle un problème sur la route ?

Pas forcément dans la mesure où sa réduction va de pair avec les formations d’écoconduite délivrées aux conducteurs. Nous avons même mis en place des challenges afin de récompenser l’écoconduite ! Et je rappelle que tous nos camions sont bridés à 80 km/h, ce qui limite les excès de vitesse.

Sur les quais de manutention, certaines agences ont expérimenté la restriction de la vitesse et, au vu des résultats encourageants, nous avons décidé de généraliser cette mesure en 2025. Avec un parc de 300 transpalettes électriques, le fait de réduire la vitesse à l’accélération et au freinage diminue les risques d’écrasement. C’est donc un levier de prévention efficace.

 

Nous en venons au dernier axe, celui de l’intégration sécurité des salariés récemment embauchés. Quel est le dispositif d’accueil en matière de sécurité ?

Sur l’activité transport, nous avons une mécanique qui fonctionne depuis de nombreuses années, car elle fait partie de notre histoire . Chaque nouvelle recrue est accompagnée par un tuteur qui lui enseigne les bonnes pratiques. Notre ambition est de monter encore d’un cran dans la formation du nouveau conducteur, à l’aide de fiches d’acquis. Celle-ci vont lister tout ce que l’arrivant doit savoir, et le tuteur référent s’appuiera dessus afin de s’assurer que tous les points sont intégrés. Nous allons également veiller au maintien des compétences de nos tuteurs référents face aux évolutions technologiques, je pense aux camions électriques par exemple.

Ce système de tutorat va être déployé sur les quais. Chaque cariste bénéficiera à son arrivée d’un accompagnement à la prise en main du matériel. Ses aptitudes seront ensuite évaluées par un collaborateur identifié.

 

Le programme de toutes les mesures envisagées est fourni !

La sécurité est une préoccupation constante et quotidienne. Il y a toujours mieux à faire, d’autant que nous souhaitons faire évoluer les mentalités durablement. Prenons par exemple la ceinture de sécurité : il est impensable de circuler sans aujourd’hui. Eh bien, nous devons parvenir au même résultat pour le téléphone au volant, l’alcool ou les stupéfiants.

En 2024, les accidents du travail ont fortement diminué chez GT solutions, et nous enregistrons également moins d’accidents de la route depuis début 2025. Rendez-vous dans quelque temps pour vérifier que ces résultats se stabilisent à la baisse.

Plateformes GT solutions : comment bien sélectionner et développer les compétences de nos salariés ?

Étape 1 : sélectionner les bonnes compétences

Lorsqu’elle veut recruter, chaque Agence GT solutions Réseaux Spécialisés dispose de fiches de poste, préalablement élaborées en collaboration avec le service Ressources Humaines du siège de Bassens (33). Rédigés pour l’ensemble des différents métiers présents sur les plateformes de distribution, ces référentiels répertorient tous les aspects de l’emploi à pourvoir : raison d’être du poste, description des missions, compétences attendues à la fois techniques (certificats, permis, savoir-faire…) et comportementales (rigueur, ponctualité, respect des consignes, esprit d’équipe, etc.). « La fiche de poste est un outil qui pose les critères essentiels afin de présélectionner les candidats, rappelle Céline, chargée de développement au service Ressources Humaines de GT solutions. Les candidats retenus sont ensuite reçus en entretien de recrutement par le manager, qui est formé pour vérifier si le postulant présente bien les qualités et aptitudes recherchées.»
Les plateformes regroupent de nombreux métiers nécessaires pour assurer l’activité automotive et la distribution de pneus, dont les plus recherchés sont les manutentionnaires caristes, attachés service client, affréteurs et agents d’exploitation. Tous, dès leur arrivée, vont suivre un parcours d’intégration bien balisé.

RH GT solutions

Étape 2 : accueillir, informer et former aux bonnes pratiques

Ce circuit d’intégration est mis en place quels que soient le poste et le niveau hiérarchique du nouveau collaborateur. Il comporte une présentation de l’entreprise et des activités de la plateforme, mais aussi une explication sur les méthodes, les outils, les process notamment en termes de service clients, répondant ainsi aux exigences très fortes demandées par les manufacturiers.
Lors de cette phase d’accueil, le salarié suit la formation « BPD », pour Bonnes Pratiques de la Distribution. 3 modules différents ont été conçus en collaboration avec l’Aftral, selon la typologie du poste :
. BPD pour les caristes, manutentionnaires et personnels de quai : sensibiliser et former aux règles de sécurité pendant les opérations de manutention et de stockage ; traiter les anomalies.

. BDP pour le personnel administratif et les managers : encadrer le personnel de quai et le personnel roulant, y compris les sous-traitants et intérimaires ; traiter les anomalies.

. BDP pour le personnel roulant et les locatiers : livrer, manipuler, charger/décharger les produits spécifiques ; traitement des anomalies.

Pour Céline, l’objectif de cette session en e-learning est double : rendre le salarié plus opérationnel, et surtout donner du sens à son travail en incluant son poste dans le fonctionnement global de la plateforme. « La formation BPD a lieu en général lors du premier mois chez GT solutions. Avec ce parcours d’intégration complet, nous souhaitons vraiment réunir toutes les conditions pour réussir l’arrivée de ce nouveau collaborateur. Puis à l’issue de sa période d’essai, nous effectuons un bilan sur les compétences attendues au départ et celles qui ont été constatées, afin de bien valider la pertinence du recrutement. »

Étape 3 : identifier les potentiels d’évolution

GT solutions attache une grande importance à la mobilité de ses salariés, afin qu’ils puissent s’épanouir dans leur trajectoire professionnelle. En tant qu’employeur, GT solutions va au-delà de ses obligations légales puisque l’entreprise organise chaque année un entretien annuel entre le collaborateur et son N+1. Céline : « Lors de cet échange, le collaborateur peut exprimer ses envies de changement : suivre une formation technique, élargir le périmètre de son poste actuel ou bien migrer vers une autre fonction avec une évolution transverse, géographique ou hiérarchique. Dans tous les cas, ces aspirations remontent au service RH où nous nous efforçons d’apporter une réponse à chaque demande. Elle peut être négative ou positive, ou encore positive sous condition de se former, ou de bénéficier d’un plan d’accompagnement personnalisé afin d’atteindre les compétences attendues sur le poste visé. »

Grâce à cette expertise RH, les plateformes de distribution GT solutions Réseaux Spécialisés fonctionnent avec des équipes opérationnelles et agiles, dans lesquelles chacun peut accéder à des perspectives de progression s’il le souhaite et si son profil est adapté.