Transport et logistique : partageons nos bonnes pratiques RSE

SUR LA ROUTE
. Une flotte toujours plus verte

GT solutions s’est fixé un objectif ambitieux : réduire de 15 % les émissions de CO2 sur l’ensemble de la flotte entre 2019 et 2025. Le mix énergétique pour décarboner au maximum le transport de marchandises se répartit entre le B100, le GNC et l’électricité, qui monte en puissance avec un programme d’achat mené dans le cadre d’un appel à projets de l’Ademe, et des investissements conséquents dans des stations de recharge très performantes et l’électrification de nombreux véhicules de fonction.

Où en sommes-nous ? En 2024, GT solutions fait rouler 146 véhicules à énergies alternatives, soit 8.8 % de sa flotte poids lourd.

 

. Une consommation de carburant en baisse

Notre projet : former l’ensemble des 1450 conducteurs à l’écoconduite avec possibilité pour chacun de suivre sa consommation et ses progrès grâce à une application sur smartphone développée en interne.

Concrètement, le lancement d’un challenge écoconduite dans plusieurs filiales a déjà permis un gain de 213,6 TCO2eq. L’ambition est de multiplier ce chiffre par 6.

 

MAINTENANCE ET ENTRETIEN
. Des pare-brises moins polluants

Nous préférons réparer plutôt que remplacer. En effet, réparer un pare-brise coûte moins cher, mais surtout cela réduit significativement l’empreinte carbone, car la production et le traitement en fin de vie du verre sont une source majeure d’émissions de CO2.

Ce que nous faisons : près de 20 % des pare-brises sont réparés plutôt que remplacés, soit une économie de 244 kg de carbone.

. La ressource en eau économisée

Dans toutes nos filiales, le lavage occupe une place clé, en particulier dans l’activité aviaire, où les exigences sanitaires sont primordiales. Conscients de l’enjeu, nous agissons à deux niveaux : une sensibilisation accrue de nos partenaires en France et des investissements dans des équipements innovants, conçus pour réduire notre empreinte tout en garantissant des standards de qualité irréprochables.
En 2024, aménagement d’une station de lavage dans notre filiale en Bretagne, spécialisée dans le transport de volailles avec un lavage plus efficace et une limitation des rejets : 1 même volume d’eau permet de nettoyer 3 fois plus de véhicules.

SUR TOUS LES SITES ET LES PLATEFORMES
. Numérique responsable

Nous privilégions l’achat de PC portable, équivalent à 250 kg de CO2, contre des modèles de PC portables haut de gamme qui correspondent à 250 et 500 kg de CO2. De plus, afin de réduire cet impact environnemental, nous allongeons leur cycle de vie d’utilisation : 5 ans au lieu de 2 ans.
Nos autres actions pour optimiser nos usages numériques :
. Sensibiliser les collaborateurs sur la gestion des mails,
. Apprendre à économiser la batterie pour prolonger leur durée de vie de 2 à 4 ans,
. Choisir des partenaires de filières agréées assurant le bon recyclage des déchets informatiques.

. Notre consommation de papier en baisse

Une ramette de papier classique équivaut à 2,2 kg de CO2, alors qu’une ramette de papier écolabel ne représente que 1,2 kg de CO2.
Ce que nous faisons :
. Privilégier le papier recyclé jusqu’à 25 % sur l’ensemble des sites
. Réduire la consommation de papier, y compris en travaillant avec nos clients pour dématérialiser les bordereaux de livraison. Résultat : une baisse atteignant presque 17 % sur le papier consommé, et ce n’est pas fini !

 

 

 

 

La démarche qualité des plateformes Cross-Dock de GT solutions

Les premières équipes arrivent le lundi vers 4 h du matin, les dernières clôturent la semaine le samedi aux environs de 6 h. Entretemps, l’activité de déchargement, tri et chargement ne s’arrête jamais. Car au bout de cette chaîne, il y a des points de vente qui attendent leur livraison, avec une promesse à tenir : si leur commande de pneus est enregistrée avant 17 h, elle sera distribuée le lendemain.

17 h : top départ pour J+1

Jonathan nous explique comment fonctionne cette mécanique bien rodée : « Le principe d’une plateforme Cross Dock est d’accueillir majoritairement des flux entrants en soirée ; ceux-ci sont triés puis repartent dans la nuit, sans stockage. Chez GT solutions Réseaux Spécialisés, notre point fort est d’assurer la livraison des produits commandés la veille jusqu’à 17 h. Ce sont des délais très courts ! Toute la journée, nous recueillons les demandes des donneurs d’ordre et à partir de 20 h, nous savons précisément ce que nous recevrons dans la nuit et qui devra être distribué le lendemain. Le plan des tournées est élaboré informatiquement, avec une finalisation autour de minuit. »
Entretemps, les camions commencent à arriver pour décharger les cargaisons sur l’un des 38 quais de St Jory. Les équipes vident et trient la dernière remorque vers 2 h du matin, puis rechargent aussitôt selon les tournées à effectuer, sans temps mort. Le premier poids lourd repart vers 5 h, conformément à l’engagement de livrer à J+1.
Bien sûr, la réalité n’est pas toujours idéale ! Avec un rythme aussi millimétré, le moindre grain de sable peut vite tout faire dérailler. « Lorsqu’une remorque arrive avec 1 h de retard, voire plus, c’est du stress et la pression qui monte, reconnait Jonathan. Heureusement les équipes sont aguerries et rompues à la gestion des incidents. Dans nos métiers, il vaut mieux aimer l’imprévu ! ».

L’importance des process qualité

Cette prise en compte des impondérables s’appuie sur une organisation très rigoureuse, indispensable pour satisfaire les attentes des donneurs d’ordre qui demandent souvent 98 % ou 99 % de livraisons conformes. Quels sont les moyens mis en place par GT solutions ? «Nous avons beaucoup investi sur les outils de flashage, reconnait Jonathan. Cela diminue considérablement les risques d’erreurs et améliore la préparation des chargements. En parallèle, nous avons formé les conducteurs et le personnel de quai, travaillé sur l’affichage dans le dépôt et équipé tous les conducteurs de smartphones. Via leur téléphone et une appli dédiée, ils informent en temps réel le client de la bonne exécution de la livraison. »

De leur côté, les donneurs d’ordre apprécient d’avoir accès en permanence aux statuts de leurs commandes, grâce au portail de suivi GT Link.
Quant au matériel, il fait l’objet d’un contrôle important, souligne Jonathan : « GT solutions fait très attention à son parc ; il est entretenu, propre et régulièrement renouvelé. Nous avons également investi dans des véhicules électriques, avec une borne de rechargement sur site. »
L’ensemble de ces outils et un intense travail de formalisation des process ont permis aux plateformes GT solutions de décrocher la certification ISO 9001 en 2023, avec une reconduction en 2024. « La norme ISO 9001 place la satisfaction client au centre de l’organisation ; elle répond aussi aux attentes de nos clients, dont les demandes sont fortes en matière d’amélioration continue et de traitement des non-conformités », comme le rappelle Christophe, Directeur Qualité et Réseau Santé chez GT solutions, dans l’article consacré à cette certification.
« Sur tous les sites GT solutions, nous retrouvons le même souci du client avant tout et la recherche de la meilleure qualité de service », confirme Jonathan qui retrouve ses homologues responsables d’exploitation sur les autres plateformes crossdock plusieurs fois par an. De quoi parlent-ils lors de ces rencontres ? De qualité bien sûr !

L’équipe de nuit de la plateforme Cross-Dock de St Jory

Camion électrique : Brahim passionné…

Tu es entré chez GT solutions il y a 6 ans. À quel poste ?
D’abord comme conducteur. Avant, j’ai travaillé chez plusieurs transporteurs. Puis un jour, j’ai vu comment ça se passait chez GT, le travail en équipe, le sérieux, l’accompagnement. J’ai apprécié et je suis resté.

Pourquoi ?
Ici, on essaie sans cesse de s’améliorer. L’encadrement est à l’écoute des idées qu’on peut avoir, c’est une entreprise qui cherche à avancer. Notre Responsable d’exploitation Valérie et nos chefs de groupe sont très attentifs à nos besoins et toujours prêts à nous encourager. On travaille ensemble. Dans ce métier, la solidarité et le soutien sont très importants.

Parle-nous de ton expérience des camions électriques…
Depuis plusieurs mois, nous tournons avec un 26 tonnes électrique. Les conducteurs ont apprécié ce confort. Je reste vigilant cependant concernant les déplacements en ville, c’est tellement silencieux ! Nous avons reçu récemment un nouveau modèle avec une autonomie de 500 km. Le conducteur pourra donc effectuer sa tournée sans se soucier de recharger son camion.

Actuellement, tu es tuteur métier. Comment s’est passée cette évolution ?
Je suis toujours disponible pour donner un coup de main et trouver une solution avec le client en cas de problème. J’ai candidaté au poste de tuteur métier, ça a été accepté et après, j’ai été emmené à suivre des formations de tuteur, sur la pédagogie, sur l’écoconduite. Tout cela m’a permis de maintenir mes compétences et mes connaissances à jour et de les élargir afin d’évoluer dans mon travail.

Qu’apprécies-tu le plus en tant que tuteur métier ?
L’accompagnement, dont l’objectif est d’apporter des conseils en termes d’écoconduite, ou des rappels de bonnes pratiques en conduite, chargement et déchargement. Ma présence aux côtés des conducteurs assure et préserve la sécurité de tous en mettant en place les actions et des mesures préventives.
Avant, j’étais dans ma zone de confort. Là, je change tous les jours de site, de collègues, d’activité. GT solutions m’a ouvert la porte, c’est un plaisir de travailler dans cette entreprise.

tuteur métier GT solutions

Loïc est tuteur référent chez GT solutions Centre-Ouest

Dans les filiales de GT solutions, il y a des tuteurs et des tuteurs référents, dont tu fais partie. Quelle est la différence ?
Les tuteurs enseignent aux nouveaux arrivants les gestes techniques et les bonnes pratiques. Une fois qu’ils sont formés par les tuteurs, les tuteurs référents prennent le relai afin de valider leurs aptitudes à exercer leur métier de manière autonome. Chez GT solutions Centre-Ouest, il s’agit majoritairement de camions-grues et de chariots embarqués, ce qui correspond à notre principale activité : la distribution de matériaux.

Loïc, es-tu le seul tuteur référent dans ta filiale ?
Oui, avec 15 départements à couvrir. J’ai donc beaucoup de travail ! Mais pour toutes les questions de sécurité, je collabore avec Audrey, notre animatrice prévention du transport routier (APTR) qui intervient aussi sur la filiale GT Bretagne. Et je m’appuie sur les tuteurs qui sont sur le terrain. Tous les deux mois, nous organisons également un Copil sécurité. Il réunit le Directeur de filiale, le responsable d’exploitation, le responsable maintenance, un chef de groupe, Audrey et moi-même. Nous analysons tous les accidents sur la période, et mettons en place des actions correctives.

Par exemple ?
Sur certains modèles de camions-grues, nous avons constaté qu’il n’y avait pas 3 points d’appui sur les échelles de plateau. Nous avons donc fait rajouter une barre afin de mieux sécuriser les montées et descentes des conducteurs.

Comment réagis-tu lorsqu’il y a de la casse ou un accident ?

Dès que je peux, je monte dans le camion avec le salarié concerné et je passe la journée avec lui pour comprendre, détecter d’où vient le problème et tenter d’y remédier. Essaie-t-il de satisfaire le client à tout prix, a-t-il besoin de formation complémentaire… ? Donc j’observe et je conseille. Les nouvelles technologies me permettent aussi d’intervenir à distance, en amont : les gars savent qu’ils peuvent me solliciter à tout moment, ils m’envoient des photos ou me contacte par Whats’App lorsqu’ils rencontrent une situation difficile, quand ils ne sont pas au volant bien sûr ! Les groupes Whats’App fonctionnent très bien entre conducteurs et chefs de groupe, cela favorise l’entraide.

La culture sécurité, c’est un travail quotidien ?
Oui, quotidien et incessant. Il faut marteler, répéter, et parfois sanctionner. Je leur dis souvent qu’il y a quelques années, le casque n’était pas obligatoire. Maintenant si, il l’est. De la même façon que la ceinture de sécurité est devenue un réflexe, et personne ne la remet plus en cause, c’est pareil pour les EPI (équipements de protection individuelle). Je leur fais comprendre que ces équipements de sécurité ne sont pas là pour les embêter, mais pour les protéger.

Comment t’y prends-tu pour faire passer ce message ?
Tous les canaux sont utiles ! Par mail, via les groupes Whats’App ou via les tuteurs, par ma présence sur le terrain, en croisant les gars dans les couloirs, ou encore en envoyant un compte-rendu aux chefs de groupe à chaque fois que je tourne avec leurs équipes. Faire preuve de vigilance et communiquer entre nous, c’est la clé !

Loïc, tuteur métier GT solutions

 

 

Pour Stéphane, l’électrique c’est moins de stress !

Stéphane, tu disais en 2022 être sceptique sur l’électrique. Est-ce toujours le cas ?

Non, car dès que j’ai pris le volant du camion-test à l’époque, j’ai été convaincu ! Et je maintiens ma position aujourd’hui : conduire un poids lourd électrique est moins stressant parce qu’il n’y a aucun bruit dans la cabine, et surtout pas des bruits de moteurs qui peuvent inquiéter parfois.

En termes de puissance, l’électrique peut-il rivaliser avec le gas-oil ?

C’est même mieux car il y a davantage de reprise sur un électrique. Dès qu’on accélère, ça répond immédiatement, bien plus vite qu’avec une motorisation classique.

Et l’autonomie, c’est un sujet qui fâche ?

Pas du tout. Sur notre activité, nous livrons surtout dans la métropole bordelaise en réalisant entre 140 et 200 km par jour. De toute façon, les clients savent que nous sommes en électrique et ils en tiennent compte dans le planning des tournées, pour ne pas dépasser ce seuil. Après, tout dépend de la manière de conduire. À nous de bien gérer l’inertie du véhicule, et d’utiliser le freinage qui permet de reprendre de l’énergie.

Comment s’organisent les recharges ?

Je trouve qu’on gagne du temps : pas besoin de faire le plein d’AdBlue ou de carburant en journée. En arrivant le soir, on branche le camion à l’une des 4 bornes de la plateforme de St Loubès, il charge la nuit et il faut juste s’assurer le matin que le niveau de charge est au maximum.

Donc 100 % content ?

Oui pour ma part, mais d’après les témoignages de mes collègues qui conduisent aussi de l’électrique, ils sont également satisfaits. Ainsi que nos clients, qui souhaitaient disposer de véhicules plus verts pour s’engager dans la transition énergétique, répondre aux exigences des ZFE et continuer à livrer dans la métropole.

conducteur GT solutions électrique

 

 

 

GT solutions propose des livraisons totalement décarbonées pour Rexel

Rexel est l’un des leaders mondiaux de la distribution de matériel électrique pour les professionnels. Toujours à la recherche de solutions pour répondre à la demande de ses clients, Rexel a, entre autres innovations, inventé un système très performant de livraison. Pour toute commande passée avant 20 h du lundi au vendredi, le produit est déposé en nocturne dans les sas de nuit et mis à disposition de l’artisan électricien ou du chef de chantier dès l’ouverture de l’agence Rexel le lendemain matin.

Convergence vers la transition énergétique

GT solutions assure ces livraisons de nuit pour toute l’Île-de-France, avec une flotte qui sera donc totalement décarbonée fin 2024. « C’est une première pour nos livraisons de nuit », se réjouit Christophe Husson, Directeur du centre logistique régional (CLR) Rexel de Roissy-en-Brie (77), d’où partent toutes les tournées vers une cinquantaine d’agences. C’est le résultat de la bonne collaboration que nous avons nouée avec GT solutions. Nos deux entreprises sont motrices sur le sujet de la décarbonation, c’est un engagement commun, pragmatique et efficace, qui constitue également un point différenciant vis-à-vis de nos clients. »

Acteur majeur dans le secteur électrique, Rexel veut aller au-delà de la vente de matériel en participant à la promotion de solutions énergétiques écoresponsables auprès de ses clients professionnels et en contribuant activement à l’évolution des usages et des modes de consommation. Concernant le transport, Benoit Ribault, Responsable RSE chez Rexel, rappelle l’ambition de Rexel : « À fin 2025, nous souhaitons que la flotte de nos sous-traitants soit totalement décarbonée. Parmi nos partenaires, GT solutions a été un des premiers à lever la main pour atteindre ce but ! »

Romuald Chemin, Directeur technique et Achats de GT solutions, confirme la convergence de point de vue entre les deux entreprises. «GT solutions s’est fixé comme objectif une réduction de 15 % des émissions de COentre 2019 et 2025. Lorsque nous avons répondu l’an dernier à un appel à projets de l’Ademe pour l’achat de 52 véhicules électriques, Rexel a tout de suite été ouvert à la discussion. Nous avons donc intégré les deux porteurs dédiés aux livraisons de nuit Rexel en Île-de-France dans notre dossier de candidature, qui a été accepté parmi d’autres. Au total, GT solutions a décroché 37 accords de l’Ademe avec subventions sur différents types d’activité : grue, frigo, dépannage pour la Stavi, automotive, etc. »

Une somme d’actions et d’idées pour diminuer l’impact carbone

Tous les interlocuteurs, aussi bien chez Rexel que chez GT solutions, savent bien qu’il n’y a pas une seule réponse pour réussir la transition énergétique, mais plutôt une addition de transformations, de changements d’usages et d’habitudes, d’investissements. Ainsi, concernant la livraison de ses produits, Rexel a lancé plusieurs dispositifs destinés à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment sur la gestion du dernier kilomètre, avec déjà une réduction effective de 30 % des GES. « Nous voulons apporter une réponse Transport aux problématiques de nos clients », rappelle Benoit Ribault, en prenant en compte à la fois leur manière de travailler et les nouvelles contraintes environnementales des métropoles. À nous d’être ingénieux et agiles

C’est exactement ce qu’ont fait les équipes de GT solutions lorsqu’elles ont intégré les véhicules électriques dans leur contrat avec Rexel. Rodolphe Vrai, Responsable réseaux affrètement chez GT solutions, revient sur la genèse de la collaboration : « Le marché avec Rexel concerne des produits lourds et volumineux, pour lesquels il nous faut des porteurs et des semi-remorques. Or un camion électrique coûte plus cher, même avec une subvention de l’Ademe. Nous avons donc proposé un fonctionnement original, qui coche toutes les cases : mutualiser afin de maîtriser le budget des livraisons de nuit tout en respectant nos engagements communs de décarbonation du transport. »

Une super station pour assurer les doubles tournées

Comment fonctionne cette mutualisation ? Les véhicules électriques effectuent des rotations de nuit pour Rexel et en journée pour d’autres clients. Ainsi l’investissement est réparti sur plusieurs dossiers, permettant de déployer l’électrique à un tarif performant. Avec toutefois de nouvelles contraintes techniques à prendre en compte, comme le souligne Romuald Chemin : « Ce système nous a obligés à bien dimensionner la capacité de la station de recharge de notre plateforme d’Aulnay-sous-Bois (93), qui sera effective avant fin 2024. Les doubles tournées des 2 porteurs électriques représentent environ 500 km/jour/camion, avec moins de temps pour recharger. Nous avons donc investi dans une station innovante, car elle permet de moduler les temps de charge selon les véhicules et les activités : nous disposerons d’une armoire à 600 kW, avec possibilité de charge lente ou rapide à 250 kW. Celle pour Rexel se fera en 4 ou 5 heures au lieu des 12 h habituelles. »

borne recharge GT

Avec la bascule de porteurs qui rouleront au B100 prochainement, la flotte GT solutions dédiée à Rexel intègre toutes les énergies renouvelables disponibles, un mix nécessaire pour relever les défis environnementaux.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Eléonore prépare un rallye

Comment t’es venue l’idée de faire le 4L Trophy ?

En discutant avec une amie avec laquelle j’ai fait mes études, nous avons eu envie de nous lancer ce défi, qui mixe le voyage, l’endurance, la ténacité mais aussi l’humanitaire. Cette dimension nous a plu car le 4L Trophy est en lien avec la Croix-Rouge et l’association Enfants du Désert, qui favorise l’accès à l’éducation aux enfants du désert marocain. Dans la voiture, nous chargerons des fournitures scolaires à distribuer sur place, et nous aurons sans doute l’occasion de visiter les écoles construites grâce aux dons.

Des précisions sur cette course ?

Elle est réservée aux 18-28 ans et aux 4L bien sûr ! La caravane comporte environ 1200 4L. Nous parcourons 2000 km au Maroc jusqu’aux dunes du Sahara. Mais bien plus en fait car nous partons de Lyon avec une étape de contrôle à Biarritz, où l’organisation vérifie notre matériel de sécurité et de dépannage, et nous équipe d’une balise de géolocalisation. Ensuite il faut encore traverser toute l’Espagne avant de prendre le vrai départ !

Le périple doit être éprouvant. Comment t’entraines-tu ?

Je suis déjà très sportive, je pratique en salle 3 fois par semaine. Donc côté condition physique, ça va, même si nous serons en mode bivouac avec une tente et des duvets. On sait que les nuits dans le désert sont glaciales… C’est plus la préparation technique qui m’inquiète ! Nous devons nous former à l’orientation et à la mécanique. Heureusement mes collègues conducteurs et chefs de groupe GT Rhône-Alpes ont proposé de m’aider.

Et la voiture, elle est prête ?

Nous l’avons achetée à un ancien participant qui la vendait. J’en profite pour remercier GT solutions qui nous a soutenues financièrement pour vivre cette aventure.

As-tu des craintes ?

Oui, m’enliser dans le sable ! Tout le monde nous conseille de prendre des planches, pour désensabler les roues. Alors elles sont déjà chargées dans le coffre !!! Sinon, nous partons dans un esprit bon enfant, sans pression car nous ne cherchons pas la performance ni le classement. Nous voulons juste passer un agréable moment, découvrir un pays, et vivre une belle aventure. La solidarité que l’on vit avant le départ nous conforte : grâce à des applis, nous communiquons entre participants. On sait déjà que nous démarrerons de Lyon en convoi avec d’autres voitures.

Du 19 février au 2 mars, comment pourra-t-on suivre tes exploits ?

Sur mon compte Instagram « Les filles en 4 roues ».

Eléonore à gauche avec sa copilote

Les salariés GT solutions sont sportifs : Anthony joue au ParaHandball

Qui peut jouer au HANDENSEMBLE, appelé aussi handfauteuil ?

Lorsque la discipline a été créée, il n’y avait pas assez de personnes handicapées pour constituer une équipe. La pratique était tournée uniquement vers le loisir, sans compétition. L’idée de départ a donc été de mixer volontairement les valides et les handicapés, ainsi que les hommes et les femmes : tout le monde joue en fauteuil, gardien compris. En revanche, par souci d’équité, chaque joueur reçoit des points selon son degré de validité ou de handicap, 5 points par exemple pour une personne valide, 1 point pour une personne fortement handicapée. En compétition, le nombre de points total ne doit pas dépasser 17, pour une compétition de « Hand à 4 ».

Les fauteuils, le terrain et le sol sont-ils spécifiques ?

Oui pour les fauteuils de jeu, dont les roues sont plus incurvées que les modèles de la vie quotidienne, afin d’augmenter l’adhérence au sol. Ils sont également allégés au maximum, sans poignée pour pousser et sans frein. Enfin, en compétition, les roues sont équipées de flasques ; il s’agit de ronds en plastiques posés sur les rayons pour éviter les blessures aux mains.

 

Quant au terrain, il est identique au handball classique, avec cependant des buts dont la hauteur est réduite d’environ 40 cm. La balle est la même aussi. Pour les sols, il n’y a pas de différence, malheureusement pour nous : sur du parquet, les fauteuils roulent bien. Mais les revêtements en mousse nous compliquent bien la vie !

À quel niveau de championnat es-tu parvenu ?

C’est la première année que des compétitions sont organisées : un championnat national à 6 (5 joueurs et un gardien) où nous sommes arrivés en ¼ de finale, et une coupe de France (4 joueurs dont un gardien volant) où nous avons été éliminés en finale. Ces résultats sont très prometteurs !

Quelle est ta fréquence d’entrainement ?

Deux fois par semaine. Chaque déplacement demande quand même une forte logistique, puisque j’ai besoin de mon fauteuil de ville et de mon fauteuil de sport.

Qui sont les valides qui choisissent de jouer en handfauteuil ?

Dans mon équipe, il y a un jeune dont le père est l’un de nos coaches, il est donc habitué. Sinon, c’est une pratique adaptée aux sportifs plus âgés, qui ne peuvent plus courir, et aux personnes souffrant de micro-blessures. Être assis leur permet de continuer à avoir une activité physique. Le fait que tout le monde soit en fauteuil efface toutes les différences, avec un plaisir commun à tous. C’est le ciment de ce sport.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Sébastien aux fléchettes !

Depuis combien de temps joues-tu aux fléchettes, et y a-t-il plusieurs disciplines ?

Je pratique depuis 1998. J’ai commencé avec les copains dans les bars puis nous nous sommes pris au jeu de la compétition sur deux disciplines : les fléchettes électroniques par équipe de 4, et en doublette 2 contre 2.

Pourquoi électroniques ?

Parce que nous lançons les fléchettes sur une cible connectée, en étant filmés par des caméras. Cela nous permet d’affronter plusieurs équipes en réseau, avec des adversaires éloignés. Les championnats régionaux se déroulent de cette manière, à distance.

Question piège : est-ce vraiment un sport ?

Les fléchettes électroniques ne sont pas considérées comme un sport, contrairement aux fléchettes pointe acier. Mais pour rebondir sur l’actualité, même les pointes acier ne sont pas aux JO ! Pourtant il y a des similitudes avec la pratique sportive : la prise de licence, des compétitions, beaucoup d’entrainement et surtout un mental d’acier.

Quel titre as-tu remporté ?

On a gagné les championnats de France par 4 en 2018. Ils se sont déroulés à Saumur fin mai, et ont regroupé 3000 à 4000 joueurs qui s’affrontent pendant 3 jours. L’ambiance est géniale. Ayant remporté les nationaux en 2018 donc, nous avons été qualifiés pour disputer les championnats du monde en doublette à Las Vegas la même année. C’était de la folie, tout est démesuré là-bas ! Nous sommes quand même arrivés 2 fois en ¼ de finale !!! À cette époque, je m’entrainais tous les jours. Maintenant le rythme est plutôt d’une fois par semaine, donc les résultats chutent, c’est normal.

Revenons au mental, tu dis que c’est essentiel…

C’est la base. Aux fléchettes, il faut avoir de la technique bien sûr, mais aussi savoir garder son calme et maîtriser ses nerfs. C’est mon tempérament naturel de toute façon, y compris dans la vie professionnelle. Il vaut mieux car, en tant que Responsable d’exploitation, il n’y a aucune routine. Chaque jour est un cas particulier.

As-tu installé une cible à Fléville et entraîné tes collègues aux fléchettes ?

Non, j’ai refusé. Ils m’ont demandé pourtant mais je pense qu’on serait trop tentés de jouer sur notre lieu de travail !salarié GT solutions

Mon métier : chef de quai !

Jour et nuit, c’est un flux incessant qui transite par les quais. Comme un ballet bien rôdé, 13 personnes se relaient pour assurer les chargements, les déchargements et la distribution de produits Michelin. À la tête de leur organisation : Firass, chef de quai.

Firass, depuis combien de temps es-tu chez GT solutions ?

Depuis 2020. cette époque là, je travaillais sur un contrat repris par GT solutions. Un responsable est venu, m’a présenté l’entreprise et ça m’a donné envie d’intégrer GT. Avant, j’étais en poste dans les pays du Golfe pendant 6 ans, j’ai beaucoup voyagé. Maintenant, je suis content d’être ici.

En quoi consiste l’activité de cette plateforme ?

En journée, nous gérons plutôt des flux de carcasses de pneus qui partent à l’étranger. La nuit, ce sont les pneus du client que nous traitons pour une livraison le jour même, vers les départements autour de Clermont-Ferrand.

Quelles sont tes missions ?

En tant qu’agent de maîtrise, je supervise toute l’activité du quai : les plannings et les congés des salariés, le suivi de la productivité, les entretiens d’embauche, le règlement des éventuels dysfonctionnements ou problèmes. Il y en a toujours !

Les manutentionnaires sont sur le quai nuit et jour, le rythme est soutenu…

C’est vrai. L’équipe du matin termine à 16 h, et celles de nuit débutent en partie à 19 h ou en majorité à 21 h pour terminer vers 5h ou 6 h du matin. De 2020 à maintenant, j’étais présent toutes les nuits. Depuis peu, je travaille en journée, sauf le vendredi où je suis de nuit, jusqu’au samedi matin. Ce changement de rythme est possible parce qu’il y a un chef d’équipe qui prend le relai en nocturne. Nous faisons un point quotidien en fin de journée, au début de sa prise de poste.

Y a-t-il une différence entre l’activité de jour et celle de nuit ?

Oui, la nuit tout est plus compliqué s’il y a une urgence ou un incident à régler. Les impacts sur les tournées sont plus importants. Alors qu’une anomalie en journée est plus facile à résoudre.

Cette activité est implantée sur le site du client, tu travailles donc sur une plateforme Michelin. Qu’est-ce que ça change ?

Au niveau des process de sécurité, nous respectons ceux du client, avec des correspondants Michelin très présents auprès de nous. Et je dirais que s’il y a un souci sur leur préparation de commande, nous le réglons plus rapidement. Tout le monde est sur place, ça ne traîne pas !

Ce qui te plait dans ton métier ?

Tout ! Les responsabilités, les problématiques à résoudre, le mouvement continu, le fait qu’il n’y a pas de routine, le rythme speed aussi. Chaque jour, nous avons à apprendre et à améliorer. Malgré tous les process, nous sommes confrontés quotidiennement à des défis et il faut réagir vite en restant très concentrés. C’est de l’adrénaline permanente !

Et ce qui te satisfait ?

En termes de management, j’ai organisé toute l’activité de la plateforme de A à Z. Cela fonctionne très bien, nous avons de très bons scores au niveau de la qualité et de la productivité, j’en suis heureux. Par ailleurs, je suis en ce moment une formation à l’École du Management GT au siège de l’entreprise à Bassens. Cela va me permettre de progresser dans mes pratiques.

chef de quai GT solutions