Pour Stéphane, l’électrique c’est moins de stress !

Stéphane, tu disais en 2022 être sceptique sur l’électrique. Est-ce toujours le cas ?

Non, car dès que j’ai pris le volant du camion-test à l’époque, j’ai été convaincu ! Et je maintiens ma position aujourd’hui : conduire un poids lourd électrique est moins stressant parce qu’il n’y a aucun bruit dans la cabine, et surtout pas des bruits de moteurs qui peuvent inquiéter parfois.

En termes de puissance, l’électrique peut-il rivaliser avec le gas-oil ?

C’est même mieux car il y a davantage de reprise sur un électrique. Dès qu’on accélère, ça répond immédiatement, bien plus vite qu’avec une motorisation classique.

Et l’autonomie, c’est un sujet qui fâche ?

Pas du tout. Sur notre activité, nous livrons surtout dans la métropole bordelaise en réalisant entre 140 et 200 km par jour. De toute façon, les clients savent que nous sommes en électrique et ils en tiennent compte dans le planning des tournées, pour ne pas dépasser ce seuil. Après, tout dépend de la manière de conduire. À nous de bien gérer l’inertie du véhicule, et d’utiliser le freinage qui permet de reprendre de l’énergie.

Comment s’organisent les recharges ?

Je trouve qu’on gagne du temps : pas besoin de faire le plein d’AdBlue ou de carburant en journée. En arrivant le soir, on branche le camion à l’une des 4 bornes de la plateforme de St Loubès, il charge la nuit et il faut juste s’assurer le matin que le niveau de charge est au maximum.

Donc 100 % content ?

Oui pour ma part, mais d’après les témoignages de mes collègues qui conduisent aussi de l’électrique, ils sont également satisfaits. Ainsi que nos clients, qui souhaitaient disposer de véhicules plus verts pour s’engager dans la transition énergétique, répondre aux exigences des ZFE et continuer à livrer dans la métropole.

conducteur GT solutions électrique

 

 

 

GT solutions propose des livraisons totalement décarbonées pour Rexel

Rexel est l’un des leaders mondiaux de la distribution de matériel électrique pour les professionnels. Toujours à la recherche de solutions pour répondre à la demande de ses clients, Rexel a, entre autres innovations, inventé un système très performant de livraison. Pour toute commande passée avant 20 h du lundi au vendredi, le produit est déposé en nocturne dans les sas de nuit et mis à disposition de l’artisan électricien ou du chef de chantier dès l’ouverture de l’agence Rexel le lendemain matin.

Convergence vers la transition énergétique

GT solutions assure ces livraisons de nuit pour toute l’Île-de-France, avec une flotte qui sera donc totalement décarbonée fin 2024. « C’est une première pour nos livraisons de nuit », se réjouit Christophe Husson, Directeur du centre logistique régional (CLR) Rexel de Roissy-en-Brie (77), d’où partent toutes les tournées vers une cinquantaine d’agences. C’est le résultat de la bonne collaboration que nous avons nouée avec GT solutions. Nos deux entreprises sont motrices sur le sujet de la décarbonation, c’est un engagement commun, pragmatique et efficace, qui constitue également un point différenciant vis-à-vis de nos clients. »

Acteur majeur dans le secteur électrique, Rexel veut aller au-delà de la vente de matériel en participant à la promotion de solutions énergétiques écoresponsables auprès de ses clients professionnels et en contribuant activement à l’évolution des usages et des modes de consommation. Concernant le transport, Benoit Ribault, Responsable RSE chez Rexel, rappelle l’ambition de Rexel : « À fin 2025, nous souhaitons que la flotte de nos sous-traitants soit totalement décarbonée. Parmi nos partenaires, GT solutions a été un des premiers à lever la main pour atteindre ce but ! »

Romuald Chemin, Directeur technique et Achats de GT solutions, confirme la convergence de point de vue entre les deux entreprises. «GT solutions s’est fixé comme objectif une réduction de 15 % des émissions de COentre 2019 et 2025. Lorsque nous avons répondu l’an dernier à un appel à projets de l’Ademe pour l’achat de 52 véhicules électriques, Rexel a tout de suite été ouvert à la discussion. Nous avons donc intégré les deux porteurs dédiés aux livraisons de nuit Rexel en Île-de-France dans notre dossier de candidature, qui a été accepté parmi d’autres. Au total, GT solutions a décroché 37 accords de l’Ademe avec subventions sur différents types d’activité : grue, frigo, dépannage pour la Stavi, automotive, etc. »

Une somme d’actions et d’idées pour diminuer l’impact carbone

Tous les interlocuteurs, aussi bien chez Rexel que chez GT solutions, savent bien qu’il n’y a pas une seule réponse pour réussir la transition énergétique, mais plutôt une addition de transformations, de changements d’usages et d’habitudes, d’investissements. Ainsi, concernant la livraison de ses produits, Rexel a lancé plusieurs dispositifs destinés à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment sur la gestion du dernier kilomètre, avec déjà une réduction effective de 30 % des GES. « Nous voulons apporter une réponse Transport aux problématiques de nos clients », rappelle Benoit Ribault, en prenant en compte à la fois leur manière de travailler et les nouvelles contraintes environnementales des métropoles. À nous d’être ingénieux et agiles

C’est exactement ce qu’ont fait les équipes de GT solutions lorsqu’elles ont intégré les véhicules électriques dans leur contrat avec Rexel. Rodolphe Vrai, Responsable réseaux affrètement chez GT solutions, revient sur la genèse de la collaboration : « Le marché avec Rexel concerne des produits lourds et volumineux, pour lesquels il nous faut des porteurs et des semi-remorques. Or un camion électrique coûte plus cher, même avec une subvention de l’Ademe. Nous avons donc proposé un fonctionnement original, qui coche toutes les cases : mutualiser afin de maîtriser le budget des livraisons de nuit tout en respectant nos engagements communs de décarbonation du transport. »

Une super station pour assurer les doubles tournées

Comment fonctionne cette mutualisation ? Les véhicules électriques effectuent des rotations de nuit pour Rexel et en journée pour d’autres clients. Ainsi l’investissement est réparti sur plusieurs dossiers, permettant de déployer l’électrique à un tarif performant. Avec toutefois de nouvelles contraintes techniques à prendre en compte, comme le souligne Romuald Chemin : « Ce système nous a obligés à bien dimensionner la capacité de la station de recharge de notre plateforme d’Aulnay-sous-Bois (93), qui sera effective avant fin 2024. Les doubles tournées des 2 porteurs électriques représentent environ 500 km/jour/camion, avec moins de temps pour recharger. Nous avons donc investi dans une station innovante, car elle permet de moduler les temps de charge selon les véhicules et les activités : nous disposerons d’une armoire à 600 kW, avec possibilité de charge lente ou rapide à 250 kW. Celle pour Rexel se fera en 4 ou 5 heures au lieu des 12 h habituelles. »

borne recharge GT

Avec la bascule de porteurs qui rouleront au B100 prochainement, la flotte GT solutions dédiée à Rexel intègre toutes les énergies renouvelables disponibles, un mix nécessaire pour relever les défis environnementaux.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Eléonore prépare un rallye

Comment t’es venue l’idée de faire le 4L Trophy ?

En discutant avec une amie avec laquelle j’ai fait mes études, nous avons eu envie de nous lancer ce défi, qui mixe le voyage, l’endurance, la ténacité mais aussi l’humanitaire. Cette dimension nous a plu car le 4L Trophy est en lien avec la Croix-Rouge et l’association Enfants du Désert, qui favorise l’accès à l’éducation aux enfants du désert marocain. Dans la voiture, nous chargerons des fournitures scolaires à distribuer sur place, et nous aurons sans doute l’occasion de visiter les écoles construites grâce aux dons.

Des précisions sur cette course ?

Elle est réservée aux 18-28 ans et aux 4L bien sûr ! La caravane comporte environ 1200 4L. Nous parcourons 2000 km au Maroc jusqu’aux dunes du Sahara. Mais bien plus en fait car nous partons de Lyon avec une étape de contrôle à Biarritz, où l’organisation vérifie notre matériel de sécurité et de dépannage, et nous équipe d’une balise de géolocalisation. Ensuite il faut encore traverser toute l’Espagne avant de prendre le vrai départ !

Le périple doit être éprouvant. Comment t’entraines-tu ?

Je suis déjà très sportive, je pratique en salle 3 fois par semaine. Donc côté condition physique, ça va, même si nous serons en mode bivouac avec une tente et des duvets. On sait que les nuits dans le désert sont glaciales… C’est plus la préparation technique qui m’inquiète ! Nous devons nous former à l’orientation et à la mécanique. Heureusement mes collègues conducteurs et chefs de groupe GT Rhône-Alpes ont proposé de m’aider.

Et la voiture, elle est prête ?

Nous l’avons achetée à un ancien participant qui la vendait. J’en profite pour remercier GT solutions qui nous a soutenues financièrement pour vivre cette aventure.

As-tu des craintes ?

Oui, m’enliser dans le sable ! Tout le monde nous conseille de prendre des planches, pour désensabler les roues. Alors elles sont déjà chargées dans le coffre !!! Sinon, nous partons dans un esprit bon enfant, sans pression car nous ne cherchons pas la performance ni le classement. Nous voulons juste passer un agréable moment, découvrir un pays, et vivre une belle aventure. La solidarité que l’on vit avant le départ nous conforte : grâce à des applis, nous communiquons entre participants. On sait déjà que nous démarrerons de Lyon en convoi avec d’autres voitures.

Du 19 février au 2 mars, comment pourra-t-on suivre tes exploits ?

Sur mon compte Instagram « Les filles en 4 roues ».

Eléonore à gauche avec sa copilote

Les salariés GT solutions sont sportifs : Anthony joue au ParaHandball

Qui peut jouer au HANDENSEMBLE, appelé aussi handfauteuil ?

Lorsque la discipline a été créée, il n’y avait pas assez de personnes handicapées pour constituer une équipe. La pratique était tournée uniquement vers le loisir, sans compétition. L’idée de départ a donc été de mixer volontairement les valides et les handicapés, ainsi que les hommes et les femmes : tout le monde joue en fauteuil, gardien compris. En revanche, par souci d’équité, chaque joueur reçoit des points selon son degré de validité ou de handicap, 5 points par exemple pour une personne valide, 1 point pour une personne fortement handicapée. En compétition, le nombre de points total ne doit pas dépasser 17, pour une compétition de « Hand à 4 ».

Les fauteuils, le terrain et le sol sont-ils spécifiques ?

Oui pour les fauteuils de jeu, dont les roues sont plus incurvées que les modèles de la vie quotidienne, afin d’augmenter l’adhérence au sol. Ils sont également allégés au maximum, sans poignée pour pousser et sans frein. Enfin, en compétition, les roues sont équipées de flasques ; il s’agit de ronds en plastiques posés sur les rayons pour éviter les blessures aux mains.

 

Quant au terrain, il est identique au handball classique, avec cependant des buts dont la hauteur est réduite d’environ 40 cm. La balle est la même aussi. Pour les sols, il n’y a pas de différence, malheureusement pour nous : sur du parquet, les fauteuils roulent bien. Mais les revêtements en mousse nous compliquent bien la vie !

À quel niveau de championnat es-tu parvenu ?

C’est la première année que des compétitions sont organisées : un championnat national à 6 (5 joueurs et un gardien) où nous sommes arrivés en ¼ de finale, et une coupe de France (4 joueurs dont un gardien volant) où nous avons été éliminés en finale. Ces résultats sont très prometteurs !

Quelle est ta fréquence d’entrainement ?

Deux fois par semaine. Chaque déplacement demande quand même une forte logistique, puisque j’ai besoin de mon fauteuil de ville et de mon fauteuil de sport.

Qui sont les valides qui choisissent de jouer en handfauteuil ?

Dans mon équipe, il y a un jeune dont le père est l’un de nos coaches, il est donc habitué. Sinon, c’est une pratique adaptée aux sportifs plus âgés, qui ne peuvent plus courir, et aux personnes souffrant de micro-blessures. Être assis leur permet de continuer à avoir une activité physique. Le fait que tout le monde soit en fauteuil efface toutes les différences, avec un plaisir commun à tous. C’est le ciment de ce sport.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Sébastien aux fléchettes !

Depuis combien de temps joues-tu aux fléchettes, et y a-t-il plusieurs disciplines ?

Je pratique depuis 1998. J’ai commencé avec les copains dans les bars puis nous nous sommes pris au jeu de la compétition sur deux disciplines : les fléchettes électroniques par équipe de 4, et en doublette 2 contre 2.

Pourquoi électroniques ?

Parce que nous lançons les fléchettes sur une cible connectée, en étant filmés par des caméras. Cela nous permet d’affronter plusieurs équipes en réseau, avec des adversaires éloignés. Les championnats régionaux se déroulent de cette manière, à distance.

Question piège : est-ce vraiment un sport ?

Les fléchettes électroniques ne sont pas considérées comme un sport, contrairement aux fléchettes pointe acier. Mais pour rebondir sur l’actualité, même les pointes acier ne sont pas aux JO ! Pourtant il y a des similitudes avec la pratique sportive : la prise de licence, des compétitions, beaucoup d’entrainement et surtout un mental d’acier.

Quel titre as-tu remporté ?

On a gagné les championnats de France par 4 en 2018. Ils se sont déroulés à Saumur fin mai, et ont regroupé 3000 à 4000 joueurs qui s’affrontent pendant 3 jours. L’ambiance est géniale. Ayant remporté les nationaux en 2018 donc, nous avons été qualifiés pour disputer les championnats du monde en doublette à Las Vegas la même année. C’était de la folie, tout est démesuré là-bas ! Nous sommes quand même arrivés 2 fois en ¼ de finale !!! À cette époque, je m’entrainais tous les jours. Maintenant le rythme est plutôt d’une fois par semaine, donc les résultats chutent, c’est normal.

Revenons au mental, tu dis que c’est essentiel…

C’est la base. Aux fléchettes, il faut avoir de la technique bien sûr, mais aussi savoir garder son calme et maîtriser ses nerfs. C’est mon tempérament naturel de toute façon, y compris dans la vie professionnelle. Il vaut mieux car, en tant que Responsable d’exploitation, il n’y a aucune routine. Chaque jour est un cas particulier.

As-tu installé une cible à Fléville et entraîné tes collègues aux fléchettes ?

Non, j’ai refusé. Ils m’ont demandé pourtant mais je pense qu’on serait trop tentés de jouer sur notre lieu de travail !salarié GT solutions

Mon métier : chef de quai !

Jour et nuit, c’est un flux incessant qui transite par les quais. Comme un ballet bien rôdé, 13 personnes se relaient pour assurer les chargements, les déchargements et la distribution de produits Michelin. À la tête de leur organisation : Firass, chef de quai.

Firass, depuis combien de temps es-tu chez GT solutions ?

Depuis 2020. cette époque là, je travaillais sur un contrat repris par GT solutions. Un responsable est venu, m’a présenté l’entreprise et ça m’a donné envie d’intégrer GT. Avant, j’étais en poste dans les pays du Golfe pendant 6 ans, j’ai beaucoup voyagé. Maintenant, je suis content d’être ici.

En quoi consiste l’activité de cette plateforme ?

En journée, nous gérons plutôt des flux de carcasses de pneus qui partent à l’étranger. La nuit, ce sont les pneus du client que nous traitons pour une livraison le jour même, vers les départements autour de Clermont-Ferrand.

Quelles sont tes missions ?

En tant qu’agent de maîtrise, je supervise toute l’activité du quai : les plannings et les congés des salariés, le suivi de la productivité, les entretiens d’embauche, le règlement des éventuels dysfonctionnements ou problèmes. Il y en a toujours !

Les manutentionnaires sont sur le quai nuit et jour, le rythme est soutenu…

C’est vrai. L’équipe du matin termine à 16 h, et celles de nuit débutent en partie à 19 h ou en majorité à 21 h pour terminer vers 5h ou 6 h du matin. De 2020 à maintenant, j’étais présent toutes les nuits. Depuis peu, je travaille en journée, sauf le vendredi où je suis de nuit, jusqu’au samedi matin. Ce changement de rythme est possible parce qu’il y a un chef d’équipe qui prend le relai en nocturne. Nous faisons un point quotidien en fin de journée, au début de sa prise de poste.

Y a-t-il une différence entre l’activité de jour et celle de nuit ?

Oui, la nuit tout est plus compliqué s’il y a une urgence ou un incident à régler. Les impacts sur les tournées sont plus importants. Alors qu’une anomalie en journée est plus facile à résoudre.

Cette activité est implantée sur le site du client, tu travailles donc sur une plateforme Michelin. Qu’est-ce que ça change ?

Au niveau des process de sécurité, nous respectons ceux du client, avec des correspondants Michelin très présents auprès de nous. Et je dirais que s’il y a un souci sur leur préparation de commande, nous le réglons plus rapidement. Tout le monde est sur place, ça ne traîne pas !

Ce qui te plait dans ton métier ?

Tout ! Les responsabilités, les problématiques à résoudre, le mouvement continu, le fait qu’il n’y a pas de routine, le rythme speed aussi. Chaque jour, nous avons à apprendre et à améliorer. Malgré tous les process, nous sommes confrontés quotidiennement à des défis et il faut réagir vite en restant très concentrés. C’est de l’adrénaline permanente !

Et ce qui te satisfait ?

En termes de management, j’ai organisé toute l’activité de la plateforme de A à Z. Cela fonctionne très bien, nous avons de très bons scores au niveau de la qualité et de la productivité, j’en suis heureux. Par ailleurs, je suis en ce moment une formation à l’École du Management GT au siège de l’entreprise à Bassens. Cela va me permettre de progresser dans mes pratiques.

chef de quai GT solutions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rodolphe nous explique les métiers de l’affrètement

Rodolphe, qu’est-ce qu’un affréteur ?

(rires) C’est une personne qui trouve des solutions en permanence pour ses clients ! Plus sérieusement, notre métier est d’organiser l’expédition de marchandises avec des moyens appropriés, en respectant le cahier des charges du donneur d’ordre. Mais nous n’avons pas de moyens en propre, nous travaillons pour cela avec des prestataires. En simplifiant, on pourrait dire que nous faisons de l’achat/vente de transport, sans avoir un seul camion.

Te souviens-tu de tes débuts chez GT solutions ?

Oui c’était en 2018, le métier d’affréteur n’existait pas dans l’entreprise. Cela a commencé par la création d’une nouvelle entité, GT Réseaux Spécialisés. Puis son directeur, Pierre-Yves, m’a demandé en 2021 de reprendre le pilotage de l’affrètement.

Est-ce toujours ta fonction aujourd’hui ?

Mon poste est plus large puisque je suis Responsable réseau affrètement et achats. Ce qui veut dire que j’anime de manière transversale un réseau de 25 affréteurs partout en France, en définissant les évolutions nécessaires de nos outils, et en mettant en place des processus uniformes entre les différentes plateformes de GT solutions. Cette mission a été couronnée de succès l’an dernier avec l’obtention de la norme ISO 9001.

Je suis également en veille sur d’autres sujets, comme les formations indispensables pour développer les compétences des collaborateurs, ou élargir sans cesse notre portefeuille de prestataires Transport. A cet effet, j’ai créé un questionnaire afin de bien identifier leur périmètre et mieux cibler nos demandes. L’important est de ne pas s’enfermer dans des habitudes de sous-traitance mais de rester en alerte permanente.

Enfin, sur la partie Achats, je suis garant de la qualité des tractions : nous en effectuons plus de 130 par jour. Je m’assure du meilleur rapport qualité/prix, de la cohérence avec les attentes du client, du respect des délais, et d’intégrer aussi un critère environnemental en proposant dans nos réponses des énergies alternatives. J’interviens également auprès du service commercial en réponse aux appels d’offres, et nous avons en projet de déployer prochainement un bureau d’études afin de renforcer ce pôle.

Ce que tu aimes le plus dans ton poste ?

Accompagner, expliquer, faire grandir les collaborateurs pour la partie animation d’équipe. La transmission m’importe beaucoup, car il n’y a pas de formation diplômante pour le métier d’affréteur. Nous accueillons d’ailleurs 4 alternants dans nos effectifs. Et j’apprécie aussi le challenge, le fait de trouver des solutions, de construire en lançant de nouvelles activités. Résoudre des problèmes, c’est l’ADN d’un affréteur !

Un bon souvenir à partager ?

Le démarrage du dossier Goodyear en 2023. Il y avait des enjeux importants avec un plan transport à monter au départ d’Amiens. Rien n’existait. C’est une belle victoire collective, avec une forte implication des équipes. Je pense aussi au lancement de l’activité Rexel en 2019, notre première réalisation sous le drapeau GT solutions.

Ton moment préféré de la journée ?

Celui où je travaille avec d’autres métiers ou d’autres affréteurs pour réfléchir ensemble à la meilleure manière de répondre à une demande. C’est la satisfaction client qui me fait vibrer !

 affréteur GT solutions

« Le terrain, c’est ma juste place »

Une question toute simple, mais révélatrice de ton parcours : depuis combien de temps travailles-tu chez GT ?

(rires) Depuis le 20e siècle ! Après un job d’été chez Samada qui m’avait familiarisé avec le monde du transport, j’ai été embauché à « la GT » comme coordinateur transport en 1990, pour élaborer les tournées et superviser la logistique de nuit d’une nouvelle entité, créée en Île-de-France. Rien à voir avec mes études de droit, mais au final, je suis resté dans cet univers passionnant.

 

En revanche, tu n’es pas resté en place. Tu as presque fait le tour de France avec GT…

Oui ! Après la région parisienne, Michel Sarrat, dirigeant de GT location à l’époque, m’a demandé de participer au lancement d’un dossier important dans l’Oise. Puis après 2 ½ ans passés à Crépy en Valois, une nouvelle externalisation m’a conduite dans l’Est de la France. Ma mission achevée, Michel m’a proposé de prendre la direction de la filiale GT Nord. C’était une petite structure de 60 personnes… qui regroupait plus de 300 salariés quand j’en suis parti en 2006 !

 

Et là, direction Bordeaux, avec de vrais changements…

Quand j’ai pris le poste de Directeur de la filiale GT Sud-Ouest, j’ai véritablement pris conscience des différences entre les filiales du Groupe. Dans le nord, nous avions peu de clients, peu de métiers mais de très gros contrats. Alors que chez GT Sud-Ouest, c’était de nombreux clients sur toutes les activités possibles. Ces changements furent très enrichissants, j’ai beaucoup appris. Suite à un sérieux problème de santé du DF en poste, retour fin 2010 en Île-de-France pour assurer durant six mois l’intérim. C’est à mon retour à Bassens mi-2011 que j’ai pris le poste de Directeur des opérations.

Alors, peux-tu nous expliquer ce que tu entends par « courroie de transmission » ?

Je fais le lien entre les 9 filiales et les services support de Bassens, et j’anime l’équipe des 9 Directeurs de filiales dans la recherche de performance, l’amélioration continue, la mise en place d’outils, la diffusion des bonnes pratiques. Je favorise également les échanges et les synergies entre eux. Je fais en sorte que le collectif soit le plus vivant possible. J’interviens aussi dans le déploiement des enjeux stratégiques de l’entreprise, qui touchent la rentabilité, l’organisation comme par exemple lorsque nous avons scindé l’activité de GT Sud-Ouest et créé GT Occitanie, ou le développement. Sur ce dernier point, je travaille avec le service commercial sur la préparation puis la mise en place de contrats nationaux.

 

Quand tu parles d’être un couteau suisse, c’est positif ou négatif ?

C’est complètement positif ! Mon poste est riche et diversifié, je ne m’ennuie jamais. Toutes les semaines, je multiplie les rencontres avec les clients, les services support, les équipes sur le terrain. En sachant que tous ces paramètres sont différents en fonction de chaque région.

 

Tu dis : Le terrain, c’est ma juste place

Oui, bien sûr. C’est ce que je préfère, même si les déplacements sont parfois contraignants en termes de planning et de vie familiale. Mais je ne sais pas fonctionner autrement. J’ai essayé les visios, généralisées pendant la pandémie, mais non, rien ne vaut le dialogue en face à face. Les véritables relations humaines ne se tissent ni à distance, ni par procuration ! Je programme 5 comités opérationnels par an avec les 9 directeurs de filiale (DF) et en fonction des sujets j’y associe des intervenants ad’hoc. J’y ajoute un point mensuel pour lequel je me rends dans chaque structure, à l’exception de la Bretagne où les déplacements sont moins fréquents compte tenu du temps de trajet.

 

À qui servent ces points mensuels ?

Je rencontre le DF, bien sûr, mais aussi le Responsable maintenance, le Responsable d’exploitation, et le plus souvent possible le commercial. C’est un moment privilégié pour faire un point d’étape sur les actions en cours entre les opérationnels de la filiale et les services support (RH, technique, contrôle de gestion…). En étant sur site, en discutant avec les équipes et les conducteurs qui passent, je saisis mieux l’ambiance, les projets, les difficultés de la filiale. Dans les métiers que je représente, la création de valeur se fait au volant des camions et par l’exploitation.

Directeur opérations GT solutions

 

 

 

 

 

Jeux de Paris : nos conducteurs se préparent comme des athlètes !

1 – Je prends soin de mon corps

Le capital santé, c’est inestimable. Cela passe par de petits gestes quotidiens qui entretiennent la forme :

  • bien dormir,
  • manger équilibré,
  • éviter l’exposition trop prolongée aux écrans,
  • pratiquer chaque jour une activité physique, même anodine :monter les escaliers, jardiner, marcher…

hygiène de vie au volant

2 – Je m’échauffe avant la conduite ou la manutention

L’échauffement avant la prise de poste permet de se mettre en condition pour épargner les muscles. Voici quelques exemples d’exercices à faire plusieurs fois avant la conduite ou la manutention :

  • Effectuer 10 rotations du buste, en laissant le bassin se relâcher,
  • Jambes tendues, laisser descendre le buste en respirant profondément, chaque expiration contribuant à la détente,
  • Laisser tomber plusieurs fois la tête à gauche et à droite.
  • Enfoncer la tête dans ses mains en conservant les épaules collées au siège, en maintenant 10 sec.

 

3 –Je prends mon temps pour décomposer les mouvements complexes

Il faut limiter ou supprimer les mouvements dangereux pouvant créer des lésions ou des douleurs chroniques, telles que les TMS (troubles musculo-squelettiques).

Rappel : 1 accident professionnel sur 3 a pour origine les manipulations au poste de travail ou les transports manuels, et 80 % des maladies professionnelles entraînant un arrêt de travail sont dues aux gestes et postures.

 

4 – Je suis bien équipé pour me protéger

Comme un sportif de haut niveau, la tenue est essentielle pour garantir la sécurité et l’intégrité physique du travailleur : têtes, bras, mains, jambes, pieds… toutes ces parties du corps sont précieuses, et doivent systématiquement être protégées par le port des EPI (équipements de protection individuelle).

 

 

 

 

GT solutions accueille chaque année de nombreux alternants

Maxence aime la négociation

Démarrons ce reportage par le siège de GT solutions, à Bassens (33). Maxence travaille au service Achats depuis septembre 2023.

Après un Bac ES, un DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) complété par une licence, cet étudiant a donc décidé de poursuivre son cursus avec un master orienté Achats. Son rythme de l’alternance s’organise globalement entre 1 ½ semaine de présence chez GT solutions, et une demi-semaine à l’école.

Maxence alternant GT solutionsTrès content, il aime tous les aspects de son alternance, à commencer par son arrivée chez GT solutions : « l’intégration s’est super bien passée, à l’image des valeurs humaines que je trouve ici. Pour une première prise de contact avec l’entreprise, c’est réussi ! »

Apprécie-t-il la rotation être en cours/être dans l’entreprise ? « Oui, sans hésiter. L’alternance est une bonne manière de rentrer dans le monde du travail, nous continuons d’aller en cours tout en ayant un pied dans l’univers professionnel. C’est bien mieux que les stages car je suis considéré comme un salarié, avec des objectifs et des missions à plus long terme. »

Ses missions justement, quelles sont-elles ? « Je m’occupe des achats indirects, tels que des imprimantes, des copieurs, des vêtements de travail, des locations de voiture ou d’engins de manutention. » Et d’où vient son attirance pour ce métier ? « Ma mère est acheteuse, ça m’a toujours intéressé. Avec mes référents du service Achats, Damien, Abdel ou même Romuald, le manager, j’assiste aux négociations. Je regarde, j’apprends, parfois je mène mes propres pourparlers sur des petits montants et j’aime vraiment ça ! »

 

« Chez GT, je suis tout en haut de l’échelle ! »

Maïlys ne cache pas son enthousiasme lorsqu’on l’interroge sur son poste d’assistante administrative en alternance dans la filiale GT solutions Centre-Ouest. Dans sa classe de 1ère année de BTS Gestion de la PME, elle échange avec ses camarades et mesure sa chance de travailler dans de telles conditions. « Ici, on est au courant de l’actualité de la filiale, on parle entre nous. Tous les lundis, nous avons des réunions avec les managers de GT Centre-Ouest pour faire un point général. Comparé aux autres étudiants, chez GT solutions, je suis tout en haut de l’échelle en termes d’intégration et d’ambiance entre collègues ! Lorsque je suis arrivée par exemple, en juillet 2023, on m’a présenté toute la structure, puis j’ai tourné avec des conducteurs pendant 2 jours, et ensuite je suis partie une semaine sur le terrain avec des managers de proximité. Toutes ces expériences m’ont énormément appris sur l’activité, et permis de comprendre l’environnement de travail ».

Maïlys a également participé aux « Welcome days », des journées dédiées aux nouveaux arrivants. Pendant 2 jours, ils sont reçus dans les locaux du siège en Gironde et peuvent ainsi rencontrer tous les services support.

Maïlys connait déjà le monde du travail, puisqu’après un baccalauréat professionnel dans la vente, elle a travaillé durant 2 années dans la vente alimentaire et prêt à porter. « Ensuite, j’ai décidé de me réorienter sur un BTS GPME puisque ce domaine me plaisait également. »

alternante chez GT solutionsChaque mois, Maïlys enchaîne 1 semaine de cours et 3 semaines dans l’entreprise, avec une spécificité : elle est à l’école tous les vendredis. « J’aime beaucoup cette formule car 3 semaines sans aller en cours, c’est assez long. Alors que là, nous nous voyons tous les vendredis, cela permet de ne pas lâcher sur les acquis et sur les bases théoriques. »

Maïlys ne connaissait pas l’univers du transport, elle reconnait que c’est la fiche de poste qui l’a convaincue : « Mes missions sont très polyvalentes, cette diversité est très enrichissante. » Entre les commandes de cartes carburant ou badges d’autoroutes pour les conducteurs, la préfacturation, la validation de facture entretien et lavage, la gestion des équipements de protection individuelle (EPI) ou celui des téléphones professionnels des salariés, mais aussi le suivi des infractions, accidents ou saisies des absences, les journées sont en effet bien variées.

 

Alhassan : « l’alternance, c’est intense ! »

Partons plus au nord à la rencontre d’Alhassan, qui occupe le poste d’affréteur sur la plateforme GT solutions Réseaux Spécialisés d’Aulnay (93). Alternant pendant 1 an lorsqu’il préparait son Bachelor d’affréteur, Alhassan est maintenant salarié de l’entreprise, preuve que l’expérience fut concluante à la fois pour lui et pour ses managers. Il revient sur cette expérience : « Je me suis beaucoup instruit pendant mon alternance ici, ce fut intense. J’étais en cours 1 semaine par mois avec 3 semaines chez GT solutions. C’est un bon rythme pour être bien formé et laisser la place à la pratique, en adéquation avec les apprentissages vus à l’école. »

Le monde du travail n’était pas une découverte pour lui, parce qu’il avait déjà travaillé dans la restauration rapide et en intérim. Mais il a surtout appris à s’adapter à chaque donneur d’ordre. « En tant qu’affréteur, j’organise le transport sur-mesure et je réponds aux demandes de cotation. Ce qui me plait, c’est la diversité des missions, et chercher à toujours satisfaire le client, placer des lots, trouver la meilleure solution au meilleur prix. »

Il est tout aussi positif sur les conditions de travail : « Je suis autonome mais jamais seul, car nous fonctionnons dans un service où il y a de l’entraide entre nous. GT solutions est une bonne entreprise pour les jeunes, avec du potentiel pour évoluer. Récemment par exemple, j’ai négocié des transports à l’international, c’est gratifiant.»

 

S’ils viennent apprendre un métier, ces jeunes alternants font également souffler un vent de fraicheur dans les services, en arrivant avec leur enthousiasme, leurs questionnements, leur maitrise des nouvelles technologies. Ces expériences sont autant de rencontres et de découvertes réciproques, qui enrichissent les équipes.