Camion électrique : Brahim passionné…

Tu es entré chez GT solutions il y a 6 ans. À quel poste ?
D’abord comme conducteur. Avant, j’ai travaillé chez plusieurs transporteurs. Puis un jour, j’ai vu comment ça se passait chez GT, le travail en équipe, le sérieux, l’accompagnement. J’ai apprécié et je suis resté.

Pourquoi ?
Ici, on essaie sans cesse de s’améliorer. L’encadrement est à l’écoute des idées qu’on peut avoir, c’est une entreprise qui cherche à avancer. Notre Responsable d’exploitation Valérie et nos chefs de groupe sont très attentifs à nos besoins et toujours prêts à nous encourager. On travaille ensemble. Dans ce métier, la solidarité et le soutien sont très importants.

Parle-nous de ton expérience des camions électriques…
Depuis plusieurs mois, nous tournons avec un 26 tonnes électrique. Les conducteurs ont apprécié ce confort. Je reste vigilant cependant concernant les déplacements en ville, c’est tellement silencieux ! Nous avons reçu récemment un nouveau modèle avec une autonomie de 500 km. Le conducteur pourra donc effectuer sa tournée sans se soucier de recharger son camion.

Actuellement, tu es tuteur métier. Comment s’est passée cette évolution ?
Je suis toujours disponible pour donner un coup de main et trouver une solution avec le client en cas de problème. J’ai candidaté au poste de tuteur métier, ça a été accepté et après, j’ai été emmené à suivre des formations de tuteur, sur la pédagogie, sur l’écoconduite. Tout cela m’a permis de maintenir mes compétences et mes connaissances à jour et de les élargir afin d’évoluer dans mon travail.

Qu’apprécies-tu le plus en tant que tuteur métier ?
L’accompagnement, dont l’objectif est d’apporter des conseils en termes d’écoconduite, ou des rappels de bonnes pratiques en conduite, chargement et déchargement. Ma présence aux côtés des conducteurs assure et préserve la sécurité de tous en mettant en place les actions et des mesures préventives.
Avant, j’étais dans ma zone de confort. Là, je change tous les jours de site, de collègues, d’activité. GT solutions m’a ouvert la porte, c’est un plaisir de travailler dans cette entreprise.

tuteur métier GT solutions

Loïc est tuteur référent chez GT solutions Centre-Ouest

Dans les filiales de GT solutions, il y a des tuteurs et des tuteurs référents, dont tu fais partie. Quelle est la différence ?
Les tuteurs enseignent aux nouveaux arrivants les gestes techniques et les bonnes pratiques. Une fois qu’ils sont formés par les tuteurs, les tuteurs référents prennent le relai afin de valider leurs aptitudes à exercer leur métier de manière autonome. Chez GT solutions Centre-Ouest, il s’agit majoritairement de camions-grues et de chariots embarqués, ce qui correspond à notre principale activité : la distribution de matériaux.

Loïc, es-tu le seul tuteur référent dans ta filiale ?
Oui, avec 15 départements à couvrir. J’ai donc beaucoup de travail ! Mais pour toutes les questions de sécurité, je collabore avec Audrey, notre animatrice prévention du transport routier (APTR) qui intervient aussi sur la filiale GT Bretagne. Et je m’appuie sur les tuteurs qui sont sur le terrain. Tous les deux mois, nous organisons également un Copil sécurité. Il réunit le Directeur de filiale, le responsable d’exploitation, le responsable maintenance, un chef de groupe, Audrey et moi-même. Nous analysons tous les accidents sur la période, et mettons en place des actions correctives.

Par exemple ?
Sur certains modèles de camions-grues, nous avons constaté qu’il n’y avait pas 3 points d’appui sur les échelles de plateau. Nous avons donc fait rajouter une barre afin de mieux sécuriser les montées et descentes des conducteurs.

Comment réagis-tu lorsqu’il y a de la casse ou un accident ?

Dès que je peux, je monte dans le camion avec le salarié concerné et je passe la journée avec lui pour comprendre, détecter d’où vient le problème et tenter d’y remédier. Essaie-t-il de satisfaire le client à tout prix, a-t-il besoin de formation complémentaire… ? Donc j’observe et je conseille. Les nouvelles technologies me permettent aussi d’intervenir à distance, en amont : les gars savent qu’ils peuvent me solliciter à tout moment, ils m’envoient des photos ou me contacte par Whats’App lorsqu’ils rencontrent une situation difficile, quand ils ne sont pas au volant bien sûr ! Les groupes Whats’App fonctionnent très bien entre conducteurs et chefs de groupe, cela favorise l’entraide.

La culture sécurité, c’est un travail quotidien ?
Oui, quotidien et incessant. Il faut marteler, répéter, et parfois sanctionner. Je leur dis souvent qu’il y a quelques années, le casque n’était pas obligatoire. Maintenant si, il l’est. De la même façon que la ceinture de sécurité est devenue un réflexe, et personne ne la remet plus en cause, c’est pareil pour les EPI (équipements de protection individuelle). Je leur fais comprendre que ces équipements de sécurité ne sont pas là pour les embêter, mais pour les protéger.

Comment t’y prends-tu pour faire passer ce message ?
Tous les canaux sont utiles ! Par mail, via les groupes Whats’App ou via les tuteurs, par ma présence sur le terrain, en croisant les gars dans les couloirs, ou encore en envoyant un compte-rendu aux chefs de groupe à chaque fois que je tourne avec leurs équipes. Faire preuve de vigilance et communiquer entre nous, c’est la clé !

Loïc, tuteur métier GT solutions

 

 

Pour Stéphane, l’électrique c’est moins de stress !

Stéphane, tu disais en 2022 être sceptique sur l’électrique. Est-ce toujours le cas ?

Non, car dès que j’ai pris le volant du camion-test à l’époque, j’ai été convaincu ! Et je maintiens ma position aujourd’hui : conduire un poids lourd électrique est moins stressant parce qu’il n’y a aucun bruit dans la cabine, et surtout pas des bruits de moteurs qui peuvent inquiéter parfois.

En termes de puissance, l’électrique peut-il rivaliser avec le gas-oil ?

C’est même mieux car il y a davantage de reprise sur un électrique. Dès qu’on accélère, ça répond immédiatement, bien plus vite qu’avec une motorisation classique.

Et l’autonomie, c’est un sujet qui fâche ?

Pas du tout. Sur notre activité, nous livrons surtout dans la métropole bordelaise en réalisant entre 140 et 200 km par jour. De toute façon, les clients savent que nous sommes en électrique et ils en tiennent compte dans le planning des tournées, pour ne pas dépasser ce seuil. Après, tout dépend de la manière de conduire. À nous de bien gérer l’inertie du véhicule, et d’utiliser le freinage qui permet de reprendre de l’énergie.

Comment s’organisent les recharges ?

Je trouve qu’on gagne du temps : pas besoin de faire le plein d’AdBlue ou de carburant en journée. En arrivant le soir, on branche le camion à l’une des 4 bornes de la plateforme de St Loubès, il charge la nuit et il faut juste s’assurer le matin que le niveau de charge est au maximum.

Donc 100 % content ?

Oui pour ma part, mais d’après les témoignages de mes collègues qui conduisent aussi de l’électrique, ils sont également satisfaits. Ainsi que nos clients, qui souhaitaient disposer de véhicules plus verts pour s’engager dans la transition énergétique, répondre aux exigences des ZFE et continuer à livrer dans la métropole.

conducteur GT solutions électrique

 

 

 

GT solutions propose des livraisons totalement décarbonées pour Rexel

Rexel est l’un des leaders mondiaux de la distribution de matériel électrique pour les professionnels. Toujours à la recherche de solutions pour répondre à la demande de ses clients, Rexel a, entre autres innovations, inventé un système très performant de livraison. Pour toute commande passée avant 20 h du lundi au vendredi, le produit est déposé en nocturne dans les sas de nuit et mis à disposition de l’artisan électricien ou du chef de chantier dès l’ouverture de l’agence Rexel le lendemain matin.

Convergence vers la transition énergétique

GT solutions assure ces livraisons de nuit pour toute l’Île-de-France, avec une flotte qui sera donc totalement décarbonée fin 2024. « C’est une première pour nos livraisons de nuit », se réjouit Christophe Husson, Directeur du centre logistique régional (CLR) Rexel de Roissy-en-Brie (77), d’où partent toutes les tournées vers une cinquantaine d’agences. C’est le résultat de la bonne collaboration que nous avons nouée avec GT solutions. Nos deux entreprises sont motrices sur le sujet de la décarbonation, c’est un engagement commun, pragmatique et efficace, qui constitue également un point différenciant vis-à-vis de nos clients. »

Acteur majeur dans le secteur électrique, Rexel veut aller au-delà de la vente de matériel en participant à la promotion de solutions énergétiques écoresponsables auprès de ses clients professionnels et en contribuant activement à l’évolution des usages et des modes de consommation. Concernant le transport, Benoit Ribault, Responsable RSE chez Rexel, rappelle l’ambition de Rexel : « À fin 2025, nous souhaitons que la flotte de nos sous-traitants soit totalement décarbonée. Parmi nos partenaires, GT solutions a été un des premiers à lever la main pour atteindre ce but ! »

Romuald Chemin, Directeur technique et Achats de GT solutions, confirme la convergence de point de vue entre les deux entreprises. «GT solutions s’est fixé comme objectif une réduction de 15 % des émissions de COentre 2019 et 2025. Lorsque nous avons répondu l’an dernier à un appel à projets de l’Ademe pour l’achat de 52 véhicules électriques, Rexel a tout de suite été ouvert à la discussion. Nous avons donc intégré les deux porteurs dédiés aux livraisons de nuit Rexel en Île-de-France dans notre dossier de candidature, qui a été accepté parmi d’autres. Au total, GT solutions a décroché 37 accords de l’Ademe avec subventions sur différents types d’activité : grue, frigo, dépannage pour la Stavi, automotive, etc. »

Une somme d’actions et d’idées pour diminuer l’impact carbone

Tous les interlocuteurs, aussi bien chez Rexel que chez GT solutions, savent bien qu’il n’y a pas une seule réponse pour réussir la transition énergétique, mais plutôt une addition de transformations, de changements d’usages et d’habitudes, d’investissements. Ainsi, concernant la livraison de ses produits, Rexel a lancé plusieurs dispositifs destinés à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment sur la gestion du dernier kilomètre, avec déjà une réduction effective de 30 % des GES. « Nous voulons apporter une réponse Transport aux problématiques de nos clients », rappelle Benoit Ribault, en prenant en compte à la fois leur manière de travailler et les nouvelles contraintes environnementales des métropoles. À nous d’être ingénieux et agiles

C’est exactement ce qu’ont fait les équipes de GT solutions lorsqu’elles ont intégré les véhicules électriques dans leur contrat avec Rexel. Rodolphe Vrai, Responsable réseaux affrètement chez GT solutions, revient sur la genèse de la collaboration : « Le marché avec Rexel concerne des produits lourds et volumineux, pour lesquels il nous faut des porteurs et des semi-remorques. Or un camion électrique coûte plus cher, même avec une subvention de l’Ademe. Nous avons donc proposé un fonctionnement original, qui coche toutes les cases : mutualiser afin de maîtriser le budget des livraisons de nuit tout en respectant nos engagements communs de décarbonation du transport. »

Une super station pour assurer les doubles tournées

Comment fonctionne cette mutualisation ? Les véhicules électriques effectuent des rotations de nuit pour Rexel et en journée pour d’autres clients. Ainsi l’investissement est réparti sur plusieurs dossiers, permettant de déployer l’électrique à un tarif performant. Avec toutefois de nouvelles contraintes techniques à prendre en compte, comme le souligne Romuald Chemin : « Ce système nous a obligés à bien dimensionner la capacité de la station de recharge de notre plateforme d’Aulnay-sous-Bois (93), qui sera effective avant fin 2024. Les doubles tournées des 2 porteurs électriques représentent environ 500 km/jour/camion, avec moins de temps pour recharger. Nous avons donc investi dans une station innovante, car elle permet de moduler les temps de charge selon les véhicules et les activités : nous disposerons d’une armoire à 600 kW, avec possibilité de charge lente ou rapide à 250 kW. Celle pour Rexel se fera en 4 ou 5 heures au lieu des 12 h habituelles. »

borne recharge GT

Avec la bascule de porteurs qui rouleront au B100 prochainement, la flotte GT solutions dédiée à Rexel intègre toutes les énergies renouvelables disponibles, un mix nécessaire pour relever les défis environnementaux.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Eléonore prépare un rallye

Comment t’es venue l’idée de faire le 4L Trophy ?

En discutant avec une amie avec laquelle j’ai fait mes études, nous avons eu envie de nous lancer ce défi, qui mixe le voyage, l’endurance, la ténacité mais aussi l’humanitaire. Cette dimension nous a plu car le 4L Trophy est en lien avec la Croix-Rouge et l’association Enfants du Désert, qui favorise l’accès à l’éducation aux enfants du désert marocain. Dans la voiture, nous chargerons des fournitures scolaires à distribuer sur place, et nous aurons sans doute l’occasion de visiter les écoles construites grâce aux dons.

Des précisions sur cette course ?

Elle est réservée aux 18-28 ans et aux 4L bien sûr ! La caravane comporte environ 1200 4L. Nous parcourons 2000 km au Maroc jusqu’aux dunes du Sahara. Mais bien plus en fait car nous partons de Lyon avec une étape de contrôle à Biarritz, où l’organisation vérifie notre matériel de sécurité et de dépannage, et nous équipe d’une balise de géolocalisation. Ensuite il faut encore traverser toute l’Espagne avant de prendre le vrai départ !

Le périple doit être éprouvant. Comment t’entraines-tu ?

Je suis déjà très sportive, je pratique en salle 3 fois par semaine. Donc côté condition physique, ça va, même si nous serons en mode bivouac avec une tente et des duvets. On sait que les nuits dans le désert sont glaciales… C’est plus la préparation technique qui m’inquiète ! Nous devons nous former à l’orientation et à la mécanique. Heureusement mes collègues conducteurs et chefs de groupe GT Rhône-Alpes ont proposé de m’aider.

Et la voiture, elle est prête ?

Nous l’avons achetée à un ancien participant qui la vendait. J’en profite pour remercier GT solutions qui nous a soutenues financièrement pour vivre cette aventure.

As-tu des craintes ?

Oui, m’enliser dans le sable ! Tout le monde nous conseille de prendre des planches, pour désensabler les roues. Alors elles sont déjà chargées dans le coffre !!! Sinon, nous partons dans un esprit bon enfant, sans pression car nous ne cherchons pas la performance ni le classement. Nous voulons juste passer un agréable moment, découvrir un pays, et vivre une belle aventure. La solidarité que l’on vit avant le départ nous conforte : grâce à des applis, nous communiquons entre participants. On sait déjà que nous démarrerons de Lyon en convoi avec d’autres voitures.

Du 19 février au 2 mars, comment pourra-t-on suivre tes exploits ?

Sur mon compte Instagram « Les filles en 4 roues ».

Eléonore à gauche avec sa copilote

Les salariés GT solutions sont sportifs : Anthony joue au ParaHandball

Qui peut jouer au HANDENSEMBLE, appelé aussi handfauteuil ?

Lorsque la discipline a été créée, il n’y avait pas assez de personnes handicapées pour constituer une équipe. La pratique était tournée uniquement vers le loisir, sans compétition. L’idée de départ a donc été de mixer volontairement les valides et les handicapés, ainsi que les hommes et les femmes : tout le monde joue en fauteuil, gardien compris. En revanche, par souci d’équité, chaque joueur reçoit des points selon son degré de validité ou de handicap, 5 points par exemple pour une personne valide, 1 point pour une personne fortement handicapée. En compétition, le nombre de points total ne doit pas dépasser 17, pour une compétition de « Hand à 4 ».

Les fauteuils, le terrain et le sol sont-ils spécifiques ?

Oui pour les fauteuils de jeu, dont les roues sont plus incurvées que les modèles de la vie quotidienne, afin d’augmenter l’adhérence au sol. Ils sont également allégés au maximum, sans poignée pour pousser et sans frein. Enfin, en compétition, les roues sont équipées de flasques ; il s’agit de ronds en plastiques posés sur les rayons pour éviter les blessures aux mains.

 

Quant au terrain, il est identique au handball classique, avec cependant des buts dont la hauteur est réduite d’environ 40 cm. La balle est la même aussi. Pour les sols, il n’y a pas de différence, malheureusement pour nous : sur du parquet, les fauteuils roulent bien. Mais les revêtements en mousse nous compliquent bien la vie !

À quel niveau de championnat es-tu parvenu ?

C’est la première année que des compétitions sont organisées : un championnat national à 6 (5 joueurs et un gardien) où nous sommes arrivés en ¼ de finale, et une coupe de France (4 joueurs dont un gardien volant) où nous avons été éliminés en finale. Ces résultats sont très prometteurs !

Quelle est ta fréquence d’entrainement ?

Deux fois par semaine. Chaque déplacement demande quand même une forte logistique, puisque j’ai besoin de mon fauteuil de ville et de mon fauteuil de sport.

Qui sont les valides qui choisissent de jouer en handfauteuil ?

Dans mon équipe, il y a un jeune dont le père est l’un de nos coaches, il est donc habitué. Sinon, c’est une pratique adaptée aux sportifs plus âgés, qui ne peuvent plus courir, et aux personnes souffrant de micro-blessures. Être assis leur permet de continuer à avoir une activité physique. Le fait que tout le monde soit en fauteuil efface toutes les différences, avec un plaisir commun à tous. C’est le ciment de ce sport.

 

 

Les salariés GT solutions sont sportifs : Sébastien aux fléchettes !

Depuis combien de temps joues-tu aux fléchettes, et y a-t-il plusieurs disciplines ?

Je pratique depuis 1998. J’ai commencé avec les copains dans les bars puis nous nous sommes pris au jeu de la compétition sur deux disciplines : les fléchettes électroniques par équipe de 4, et en doublette 2 contre 2.

Pourquoi électroniques ?

Parce que nous lançons les fléchettes sur une cible connectée, en étant filmés par des caméras. Cela nous permet d’affronter plusieurs équipes en réseau, avec des adversaires éloignés. Les championnats régionaux se déroulent de cette manière, à distance.

Question piège : est-ce vraiment un sport ?

Les fléchettes électroniques ne sont pas considérées comme un sport, contrairement aux fléchettes pointe acier. Mais pour rebondir sur l’actualité, même les pointes acier ne sont pas aux JO ! Pourtant il y a des similitudes avec la pratique sportive : la prise de licence, des compétitions, beaucoup d’entrainement et surtout un mental d’acier.

Quel titre as-tu remporté ?

On a gagné les championnats de France par 4 en 2018. Ils se sont déroulés à Saumur fin mai, et ont regroupé 3000 à 4000 joueurs qui s’affrontent pendant 3 jours. L’ambiance est géniale. Ayant remporté les nationaux en 2018 donc, nous avons été qualifiés pour disputer les championnats du monde en doublette à Las Vegas la même année. C’était de la folie, tout est démesuré là-bas ! Nous sommes quand même arrivés 2 fois en ¼ de finale !!! À cette époque, je m’entrainais tous les jours. Maintenant le rythme est plutôt d’une fois par semaine, donc les résultats chutent, c’est normal.

Revenons au mental, tu dis que c’est essentiel…

C’est la base. Aux fléchettes, il faut avoir de la technique bien sûr, mais aussi savoir garder son calme et maîtriser ses nerfs. C’est mon tempérament naturel de toute façon, y compris dans la vie professionnelle. Il vaut mieux car, en tant que Responsable d’exploitation, il n’y a aucune routine. Chaque jour est un cas particulier.

As-tu installé une cible à Fléville et entraîné tes collègues aux fléchettes ?

Non, j’ai refusé. Ils m’ont demandé pourtant mais je pense qu’on serait trop tentés de jouer sur notre lieu de travail !salarié GT solutions

Mon métier : chef de quai !

Jour et nuit, c’est un flux incessant qui transite par les quais. Comme un ballet bien rôdé, 13 personnes se relaient pour assurer les chargements, les déchargements et la distribution de produits Michelin. À la tête de leur organisation : Firass, chef de quai.

Firass, depuis combien de temps es-tu chez GT solutions ?

Depuis 2020. cette époque là, je travaillais sur un contrat repris par GT solutions. Un responsable est venu, m’a présenté l’entreprise et ça m’a donné envie d’intégrer GT. Avant, j’étais en poste dans les pays du Golfe pendant 6 ans, j’ai beaucoup voyagé. Maintenant, je suis content d’être ici.

En quoi consiste l’activité de cette plateforme ?

En journée, nous gérons plutôt des flux de carcasses de pneus qui partent à l’étranger. La nuit, ce sont les pneus du client que nous traitons pour une livraison le jour même, vers les départements autour de Clermont-Ferrand.

Quelles sont tes missions ?

En tant qu’agent de maîtrise, je supervise toute l’activité du quai : les plannings et les congés des salariés, le suivi de la productivité, les entretiens d’embauche, le règlement des éventuels dysfonctionnements ou problèmes. Il y en a toujours !

Les manutentionnaires sont sur le quai nuit et jour, le rythme est soutenu…

C’est vrai. L’équipe du matin termine à 16 h, et celles de nuit débutent en partie à 19 h ou en majorité à 21 h pour terminer vers 5h ou 6 h du matin. De 2020 à maintenant, j’étais présent toutes les nuits. Depuis peu, je travaille en journée, sauf le vendredi où je suis de nuit, jusqu’au samedi matin. Ce changement de rythme est possible parce qu’il y a un chef d’équipe qui prend le relai en nocturne. Nous faisons un point quotidien en fin de journée, au début de sa prise de poste.

Y a-t-il une différence entre l’activité de jour et celle de nuit ?

Oui, la nuit tout est plus compliqué s’il y a une urgence ou un incident à régler. Les impacts sur les tournées sont plus importants. Alors qu’une anomalie en journée est plus facile à résoudre.

Cette activité est implantée sur le site du client, tu travailles donc sur une plateforme Michelin. Qu’est-ce que ça change ?

Au niveau des process de sécurité, nous respectons ceux du client, avec des correspondants Michelin très présents auprès de nous. Et je dirais que s’il y a un souci sur leur préparation de commande, nous le réglons plus rapidement. Tout le monde est sur place, ça ne traîne pas !

Ce qui te plait dans ton métier ?

Tout ! Les responsabilités, les problématiques à résoudre, le mouvement continu, le fait qu’il n’y a pas de routine, le rythme speed aussi. Chaque jour, nous avons à apprendre et à améliorer. Malgré tous les process, nous sommes confrontés quotidiennement à des défis et il faut réagir vite en restant très concentrés. C’est de l’adrénaline permanente !

Et ce qui te satisfait ?

En termes de management, j’ai organisé toute l’activité de la plateforme de A à Z. Cela fonctionne très bien, nous avons de très bons scores au niveau de la qualité et de la productivité, j’en suis heureux. Par ailleurs, je suis en ce moment une formation à l’École du Management GT au siège de l’entreprise à Bassens. Cela va me permettre de progresser dans mes pratiques.

chef de quai GT solutions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rodolphe nous explique les métiers de l’affrètement

Rodolphe, qu’est-ce qu’un affréteur ?

(rires) C’est une personne qui trouve des solutions en permanence pour ses clients ! Plus sérieusement, notre métier est d’organiser l’expédition de marchandises avec des moyens appropriés, en respectant le cahier des charges du donneur d’ordre. Mais nous n’avons pas de moyens en propre, nous travaillons pour cela avec des prestataires. En simplifiant, on pourrait dire que nous faisons de l’achat/vente de transport, sans avoir un seul camion.

Te souviens-tu de tes débuts chez GT solutions ?

Oui c’était en 2018, le métier d’affréteur n’existait pas dans l’entreprise. Cela a commencé par la création d’une nouvelle entité, GT Réseaux Spécialisés. Puis son directeur, Pierre-Yves, m’a demandé en 2021 de reprendre le pilotage de l’affrètement.

Est-ce toujours ta fonction aujourd’hui ?

Mon poste est plus large puisque je suis Responsable réseau affrètement et achats. Ce qui veut dire que j’anime de manière transversale un réseau de 25 affréteurs partout en France, en définissant les évolutions nécessaires de nos outils, et en mettant en place des processus uniformes entre les différentes plateformes de GT solutions. Cette mission a été couronnée de succès l’an dernier avec l’obtention de la norme ISO 9001.

Je suis également en veille sur d’autres sujets, comme les formations indispensables pour développer les compétences des collaborateurs, ou élargir sans cesse notre portefeuille de prestataires Transport. A cet effet, j’ai créé un questionnaire afin de bien identifier leur périmètre et mieux cibler nos demandes. L’important est de ne pas s’enfermer dans des habitudes de sous-traitance mais de rester en alerte permanente.

Enfin, sur la partie Achats, je suis garant de la qualité des tractions : nous en effectuons plus de 130 par jour. Je m’assure du meilleur rapport qualité/prix, de la cohérence avec les attentes du client, du respect des délais, et d’intégrer aussi un critère environnemental en proposant dans nos réponses des énergies alternatives. J’interviens également auprès du service commercial en réponse aux appels d’offres, et nous avons en projet de déployer prochainement un bureau d’études afin de renforcer ce pôle.

Ce que tu aimes le plus dans ton poste ?

Accompagner, expliquer, faire grandir les collaborateurs pour la partie animation d’équipe. La transmission m’importe beaucoup, car il n’y a pas de formation diplômante pour le métier d’affréteur. Nous accueillons d’ailleurs 4 alternants dans nos effectifs. Et j’apprécie aussi le challenge, le fait de trouver des solutions, de construire en lançant de nouvelles activités. Résoudre des problèmes, c’est l’ADN d’un affréteur !

Un bon souvenir à partager ?

Le démarrage du dossier Goodyear en 2023. Il y avait des enjeux importants avec un plan transport à monter au départ d’Amiens. Rien n’existait. C’est une belle victoire collective, avec une forte implication des équipes. Je pense aussi au lancement de l’activité Rexel en 2019, notre première réalisation sous le drapeau GT solutions.

Ton moment préféré de la journée ?

Celui où je travaille avec d’autres métiers ou d’autres affréteurs pour réfléchir ensemble à la meilleure manière de répondre à une demande. C’est la satisfaction client qui me fait vibrer !

 affréteur GT solutions

« Le terrain, c’est ma juste place »

Une question toute simple, mais révélatrice de ton parcours : depuis combien de temps travailles-tu chez GT ?

(rires) Depuis le 20e siècle ! Après un job d’été chez Samada qui m’avait familiarisé avec le monde du transport, j’ai été embauché à « la GT » comme coordinateur transport en 1990, pour élaborer les tournées et superviser la logistique de nuit d’une nouvelle entité, créée en Île-de-France. Rien à voir avec mes études de droit, mais au final, je suis resté dans cet univers passionnant.

 

En revanche, tu n’es pas resté en place. Tu as presque fait le tour de France avec GT…

Oui ! Après la région parisienne, Michel Sarrat, dirigeant de GT location à l’époque, m’a demandé de participer au lancement d’un dossier important dans l’Oise. Puis après 2 ½ ans passés à Crépy en Valois, une nouvelle externalisation m’a conduite dans l’Est de la France. Ma mission achevée, Michel m’a proposé de prendre la direction de la filiale GT Nord. C’était une petite structure de 60 personnes… qui regroupait plus de 300 salariés quand j’en suis parti en 2006 !

 

Et là, direction Bordeaux, avec de vrais changements…

Quand j’ai pris le poste de Directeur de la filiale GT Sud-Ouest, j’ai véritablement pris conscience des différences entre les filiales du Groupe. Dans le nord, nous avions peu de clients, peu de métiers mais de très gros contrats. Alors que chez GT Sud-Ouest, c’était de nombreux clients sur toutes les activités possibles. Ces changements furent très enrichissants, j’ai beaucoup appris. Suite à un sérieux problème de santé du DF en poste, retour fin 2010 en Île-de-France pour assurer durant six mois l’intérim. C’est à mon retour à Bassens mi-2011 que j’ai pris le poste de Directeur des opérations.

Alors, peux-tu nous expliquer ce que tu entends par « courroie de transmission » ?

Je fais le lien entre les 9 filiales et les services support de Bassens, et j’anime l’équipe des 9 Directeurs de filiales dans la recherche de performance, l’amélioration continue, la mise en place d’outils, la diffusion des bonnes pratiques. Je favorise également les échanges et les synergies entre eux. Je fais en sorte que le collectif soit le plus vivant possible. J’interviens aussi dans le déploiement des enjeux stratégiques de l’entreprise, qui touchent la rentabilité, l’organisation comme par exemple lorsque nous avons scindé l’activité de GT Sud-Ouest et créé GT Occitanie, ou le développement. Sur ce dernier point, je travaille avec le service commercial sur la préparation puis la mise en place de contrats nationaux.

 

Quand tu parles d’être un couteau suisse, c’est positif ou négatif ?

C’est complètement positif ! Mon poste est riche et diversifié, je ne m’ennuie jamais. Toutes les semaines, je multiplie les rencontres avec les clients, les services support, les équipes sur le terrain. En sachant que tous ces paramètres sont différents en fonction de chaque région.

 

Tu dis : Le terrain, c’est ma juste place

Oui, bien sûr. C’est ce que je préfère, même si les déplacements sont parfois contraignants en termes de planning et de vie familiale. Mais je ne sais pas fonctionner autrement. J’ai essayé les visios, généralisées pendant la pandémie, mais non, rien ne vaut le dialogue en face à face. Les véritables relations humaines ne se tissent ni à distance, ni par procuration ! Je programme 5 comités opérationnels par an avec les 9 directeurs de filiale (DF) et en fonction des sujets j’y associe des intervenants ad’hoc. J’y ajoute un point mensuel pour lequel je me rends dans chaque structure, à l’exception de la Bretagne où les déplacements sont moins fréquents compte tenu du temps de trajet.

 

À qui servent ces points mensuels ?

Je rencontre le DF, bien sûr, mais aussi le Responsable maintenance, le Responsable d’exploitation, et le plus souvent possible le commercial. C’est un moment privilégié pour faire un point d’étape sur les actions en cours entre les opérationnels de la filiale et les services support (RH, technique, contrôle de gestion…). En étant sur site, en discutant avec les équipes et les conducteurs qui passent, je saisis mieux l’ambiance, les projets, les difficultés de la filiale. Dans les métiers que je représente, la création de valeur se fait au volant des camions et par l’exploitation.

Directeur opérations GT solutions