Mon métier : chef de quai !
Quand on parle de transport et de manutention , l’activité est souvent intense, 24h/24. C’est en effet le cas à Clermont-Ferrand, sur l’une des plateformes du manufacturier Michelin, où nous rencontrons Firass, chef de quai chez GT solutions Rhône-Alpes.
Jour et nuit, c’est un flux incessant qui transite par les quais. Comme un ballet bien rôdé, 13 personnes se relaient pour assurer les chargements, les déchargements et la distribution de produits Michelin. À la tête de leur organisation : Firass, chef de quai.
Firass, depuis combien de temps es-tu chez GT solutions ?
Depuis 2020. cette époque là, je travaillais sur un contrat repris par GT solutions. Un responsable est venu, m’a présenté l’entreprise et ça m’a donné envie d’intégrer GT. Avant, j’étais en poste dans les pays du Golfe pendant 6 ans, j’ai beaucoup voyagé. Maintenant, je suis content d’être ici.
En quoi consiste l’activité de cette plateforme ?
En journée, nous gérons plutôt des flux de carcasses de pneus qui partent à l’étranger. La nuit, ce sont les pneus du client que nous traitons pour une livraison le jour même, vers les départements autour de Clermont-Ferrand.
Quelles sont tes missions ?
En tant qu’agent de maîtrise, je supervise toute l’activité du quai : les plannings et les congés des salariés, le suivi de la productivité, les entretiens d’embauche, le règlement des éventuels dysfonctionnements ou problèmes. Il y en a toujours !
Les manutentionnaires sont sur le quai nuit et jour, le rythme est soutenu…
C’est vrai. L’équipe du matin termine à 16 h, et celles de nuit débutent en partie à 19 h ou en majorité à 21 h pour terminer vers 5h ou 6 h du matin. De 2020 à maintenant, j’étais présent toutes les nuits. Depuis peu, je travaille en journée, sauf le vendredi où je suis de nuit, jusqu’au samedi matin. Ce changement de rythme est possible parce qu’il y a un chef d’équipe qui prend le relai en nocturne. Nous faisons un point quotidien en fin de journée, au début de sa prise de poste.
Y a-t-il une différence entre l’activité de jour et celle de nuit ?
Oui, la nuit tout est plus compliqué s’il y a une urgence ou un incident à régler. Les impacts sur les tournées sont plus importants. Alors qu’une anomalie en journée est plus facile à résoudre.
Cette activité est implantée sur le site du client, tu travailles donc sur une plateforme Michelin. Qu’est-ce que ça change ?
Au niveau des process de sécurité, nous respectons ceux du client, avec des correspondants Michelin très présents auprès de nous. Et je dirais que s’il y a un souci sur leur préparation de commande, nous le réglons plus rapidement. Tout le monde est sur place, ça ne traîne pas !
Ce qui te plait dans ton métier ?
Tout ! Les responsabilités, les problématiques à résoudre, le mouvement continu, le fait qu’il n’y a pas de routine, le rythme speed aussi. Chaque jour, nous avons à apprendre et à améliorer. Malgré tous les process, nous sommes confrontés quotidiennement à des défis et il faut réagir vite en restant très concentrés. C’est de l’adrénaline permanente !
Et ce qui te satisfait ?
En termes de management, j’ai organisé toute l’activité de la plateforme de A à Z. Cela fonctionne très bien, nous avons de très bons scores au niveau de la qualité et de la productivité, j’en suis heureux. Par ailleurs, je suis en ce moment une formation à l’École du Management GT au siège de l’entreprise à Bassens. Cela va me permettre de progresser dans mes pratiques.